Impression 3D de médicaments

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De nouvelles études mettent en évidence que l'impression 3D en pharmacologie pourrait permettre la commercialisation de comprimés imprimés. En effet les travaux montrent que les comprimés imprimés ont atteint une qualité équivalente aux comprimés fabriqués de manière conventionnelle.

Cela pourrait éventuellement permettre aux pharmacies de fabriquer sous licence des comprimés, en effet les pharmacies et les hôpitaux ont déjà légalement le droit de fabriquer des médicaments dans certaines conditions, par exemple il peut s'agir de fractionner un médicament délivré en quantité ou encore combiner deux médicaments. Par contre dans tout les cas il ne peut s'agir que de médicaments ayant une autorisation de mise sur le marché pour une certaine cible thérapeutique. Et bien sûr la prescription se fait conformément aux réglement sanitaires, par exemple nombre de médicaments ne peuvent être prescrit que par un médecin.

Pendant longtemps, les médicaments ont été produits avec une approche selon laquelle les comprimés et les gélules ne se présentent qu'en un nombre défini de doses. Mais que se passe-t-il si ces doses exactes ne sont pas adaptées à votre cas? La solution traditionnelle à ce problème consiste à diviser le comprimé en moitiés ou en quarts pour obtenir une dose intermédiaire. Mais ce n'est pas possible pour tous les comprimés, et même si c'est le cas, les recherches montrent que cela se termine souvent par une dose inexacte.

L'impression 3D peut éliminer ces aléas et offre aux professionnels de la santé la possibilité de personnaliser la prescription.

L'impression de médicaments construit un comprimé une couche à la fois en combinant le médicament avec d'autres ingrédients qui sont là pour pallier au gout détestable de nombreux médicament ou encore pour permettre au médicament de traverser la barrière acide de l'estomac.

Bien que l'impression 3D existe depuis des décennies, son utilisation pour la production de médicaments, en particulier dans un environnement hospitalier ou pharmaceutique, est très récente. Les États-Unis ont déjà un médicament antiépileptique imprimé en 3D, Spritam, approuvé par la Food and Drug Administration (FDA). Le processus d'impression aide le comprimé résultant à se désintégrer rapidement dans la bouche pour les patients qui ont du mal à avaler, mais n'offre pas de personnalisation de la dose.

Cependant, il semble que nous soyons au bord d'approches personnalisées dans la clinique, avec trois nouveaux médicaments imprimés en 3D recevant l'approbation de nouveaux médicaments expérimentaux de la FDA en 2021-22, et plusieurs autres essais cliniques achevés au cours des dernières années.

La vitesse de production des technologies d'impression 3D actuelles est beaucoup plus lente que la fabrication conventionnelle. Les plus grands avantages seront probablement pour les patients ayant des schémas thérapeutiques particulièrement compliqués ou ceux qui prennent certains types de médicaments comme les antidépresseurs. Ainsi, les personnes qui en ont le plus besoin pourraient accéder à une médecine sur mesure.

En fait, les possibilités s'étendent au-delà du simple choix de la bonne dose. La pratique de l'impression 3D pharmaceutique pourrait potentiellement inclure la combinaison de plusieurs médicaments en une seule "polypilule" et la personnalisation complète de fonctionnalités telles que la forme, la taille, la couleur ou la texture.


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