A new publication by scientists from Saudi Arabia and Egypt discusses the potential therapeutic effects of Abelmoschus esculentus (okra) seed extract on Alzheimer's disease (AD). enter image description here The study investigates the free radical scavenging and cholinesterase inhibitory activities of the extract, followed by in vivo studies to assess its anti-Alzheimer potential.

Indeed acetylcholinesterase inhibitors, are intended for those with mild to severe Alzheimer's. An extract of Ginkgo biloba known as EGb 761 has been used for treating Alzheimer's and other neuropsychiatric disorders.

In addition, diabetes is highly linked to the occurrence of Alzheimer's disease. In other studies, subfractions of abelmoschus esculentus have been shown to attenuate Aβ-induced insulin resistance and ameliorate the expression of p-tau and normalize the autophagy and survival of hippocampal neurons.

The results demonstrate that the okra seed extract has considerable scavenging potential for free radicals and exhibits inhibitory activity against acetylcholinesterase (AChE). In behavioral tests conducted on rats with AD, the extract improves cognitive functions and behavioral attitude compared to the AD-induced group. It also enhances neurotransmitter levels and decreases acetylcholinesterase activity in AD-induced rats.

The study finds that AD rats have increased acetylcholinesterase activity, altered levels of neurotransmitters, decreased brain-derived neurotrophic factor (BDNF), elevated levels of advanced glycation end products (AGEs), and increased interleukin-6 (IL-6). Treatment with okra seed extract improves BDNF, reduces AGEs and IL-6 levels, and restores antioxidant markers.

Histopathological examination shows Alzheimer's disease rats exhibit neuronal degeneration, neurofibrillary tangles, and other neuropathic alterations. Treatment with okra seed extract mitigates these pathological changes.

Overall, the study suggests that okra seed extract has potential therapeutic effects against Alzheimer's disease by exerting antioxidant, anti-inflammatory, and neuroprotective effects, improving cognitive functions, and modulating neurotransmitter levels.

It's unlikely that a plant remedy would cure Alzheimer's. Most of the time, academic studies do not lead to commercial drugs. In addition, mouse studies usually do not translate into clinical results, but who knows, maybe this time it will be different.

Impression 3D de médicaments

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De nouvelles études mettent en évidence que l'impression 3D en pharmacologie pourrait permettre la commercialisation de comprimés imprimés. En effet les travaux montrent que les comprimés imprimés ont atteint une qualité équivalente aux comprimés fabriqués de manière conventionnelle.

Cela pourrait éventuellement permettre aux pharmacies de fabriquer sous licence des comprimés, en effet les pharmacies et les hôpitaux ont déjà légalement le droit de fabriquer des médicaments dans certaines conditions, par exemple il peut s'agir de fractionner un médicament délivré en quantité ou encore combiner deux médicaments. Par contre dans tout les cas il ne peut s'agir que de médicaments ayant une autorisation de mise sur le marché pour une certaine cible thérapeutique. Et bien sûr la prescription se fait conformément aux réglement sanitaires, par exemple nombre de médicaments ne peuvent être prescrit que par un médecin.

Pendant longtemps, les médicaments ont été produits avec une approche selon laquelle les comprimés et les gélules ne se présentent qu'en un nombre défini de doses. Mais que se passe-t-il si ces doses exactes ne sont pas adaptées à votre cas? La solution traditionnelle à ce problème consiste à diviser le comprimé en moitiés ou en quarts pour obtenir une dose intermédiaire. Mais ce n'est pas possible pour tous les comprimés, et même si c'est le cas, les recherches montrent que cela se termine souvent par une dose inexacte.

L'impression 3D peut éliminer ces aléas et offre aux professionnels de la santé la possibilité de personnaliser la prescription.

L'impression de médicaments construit un comprimé une couche à la fois en combinant le médicament avec d'autres ingrédients qui sont là pour pallier au gout détestable de nombreux médicament ou encore pour permettre au médicament de traverser la barrière acide de l'estomac.

Bien que l'impression 3D existe depuis des décennies, son utilisation pour la production de médicaments, en particulier dans un environnement hospitalier ou pharmaceutique, est très récente. Les États-Unis ont déjà un médicament antiépileptique imprimé en 3D, Spritam, approuvé par la Food and Drug Administration (FDA). Le processus d'impression aide le comprimé résultant à se désintégrer rapidement dans la bouche pour les patients qui ont du mal à avaler, mais n'offre pas de personnalisation de la dose.

Cependant, il semble que nous soyons au bord d'approches personnalisées dans la clinique, avec trois nouveaux médicaments imprimés en 3D recevant l'approbation de nouveaux médicaments expérimentaux de la FDA en 2021-22, et plusieurs autres essais cliniques achevés au cours des dernières années.

La vitesse de production des technologies d'impression 3D actuelles est beaucoup plus lente que la fabrication conventionnelle. Les plus grands avantages seront probablement pour les patients ayant des schémas thérapeutiques particulièrement compliqués ou ceux qui prennent certains types de médicaments comme les antidépresseurs. Ainsi, les personnes qui en ont le plus besoin pourraient accéder à une médecine sur mesure.

En fait, les possibilités s'étendent au-delà du simple choix de la bonne dose. La pratique de l'impression 3D pharmaceutique pourrait potentiellement inclure la combinaison de plusieurs médicaments en une seule "polypilule" et la personnalisation complète de fonctionnalités telles que la forme, la taille, la couleur ou la texture.

Des acides gras polyinsaturés ralentiraient la progression de la SLA

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Même si les mécanismes moléculaires responsables des maladies neurodégénératives ne sont pas totalement élucidés, la dérégulation de l'autophagie et de la voie endosomal-lysosomal, se sont avérés associés à ces troubles. Au sein de ces voies, la cible mammalienne de la rapamycine (mTOR) entre autres inhibe les mécanismes autophagiques, qui sont nécessaires pour dégrader et éliminer les protéines anormales ou agrégées. enter image description here Les inhibiteurs classiques de mTOR tels que la rapamycine ou la metformine peuvent améliorer les dommages aux neurones. Une autre approche importante pour lutter contre les ND est l'utilisation de produits/composés naturels comprenant des antioxydants, des flavonoïdes, des polyphénols et des acides gras polyinsaturés (PUFA). Diverses études ces dernières années ont montré les effets bénéfiques des acides gras poly insaturés (AGPI) oméga-3 à travers divers mécanismes dont des effets anti-inflammatoires. Les acides gras oméga-3 les mieux étudiés sont l'acide docosahexaénoïque (DHA), l'acide eicosapentaénoïque (EPA) et l'acide α-linolénique (ALA).

Une nouvelle étude dirigée par la Harvard T.H. Chan School of Public Health indique que la consommation d'acides gras oméga-3, en particulier l'acide alpha-linolénique (ALA), un nutriment que l'on retrouve dans des aliments tels que les graines de lin, les noix, l'huile de colza, l'huile de soja et les graines de chia, pourrait aider à ralentir la progression de la maladie chez les patients atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA). Cette étude a été publiée le 21 juin 2023 dans la revue Neurology.

"Les résultats antérieurs de notre groupe de recherche ont montré qu'un régime alimentaire riche en ALA et des taux sanguins élevés de cet acide gras pouvaient réduire le risque de développer la SLA. Dans cette étude, nous avons constaté que chez les personnes atteintes de SLA, des taux sanguins plus élevés d'ALA étaient également associés à une progression plus lente de la maladie et à un risque de décès plus faible pendant la période de l'étude", a déclaré Kjetil Bjornevik, auteur principal de l'étude et professeur adjoint d'épidémiologie et de nutrition. "Ces résultats, ainsi que nos recherches précédentes, suggèrent que cet acide gras pourrait avoir des effets neuroprotecteurs bénéfiques pour les personnes atteintes de SLA."

Les chercheurs ont mené une étude auprès de 449 personnes atteintes de SLA qui ont participé à un essai clinique. Dans le cadre de cet essai, la gravité de leurs symptômes et la progression de leur maladie ont été évaluées et notées de 0 à 40, les scores les plus élevés indiquant des symptômes moins graves de la maladie. Les chercheurs ont mesuré les niveaux d'acides gras oméga-3 dans le sang des participants et les ont répartis en quatre groupes, des niveaux les plus élevés aux niveaux les plus faibles. Ils ont ensuite effectué un suivi 18 mois plus tard pour évaluer la fonctionnalité physique des groupes et la survie en fonction de l'essai clinique.

Ils ont constaté que l'ALA présentait le plus d'avantages parmi tous les acides gras oméga-3, car il était le plus étroitement lié à un déclin plus lent et à un risque de décès réduit. Sur les 126 participants décédés dans les 18 mois suivant le début de l'étude, 33 % appartenaient au groupe ayant les niveaux les plus faibles d'ALA, tandis que 19 % appartenaient au groupe ayant les niveaux les plus élevés d'ALA. En ajustant les facteurs tels que l'âge, le sexe, l'origine ethnique, l'IMC, la durée des symptômes et les antécédents familiaux de SLA, les chercheurs ont calculé que les participants ayant les niveaux les plus élevés d'ALA présentaient un risque de décès réduit de 50 % pendant la période de l'étude par rapport aux participants ayant les niveaux les plus faibles d'ALA.

Deux autres acides gras étaient également associés à une réduction du risque de décès pendant la période de l'étude : l'acide eicosapentaénoïque, un autre acide gras oméga-3 que l'on trouve dans les poissons gras et l'huile de poisson, et l'acide linoléique, un acide gras oméga-6 présent dans les huiles végétales, les noix et les graines.

"Le lien que notre étude a trouvé entre l'alimentation et la SLA est intrigant", a déclaré Alberto Ascherio, auteur principal de l'étude et professeur d'épidémiologie et de nutrition. "Nous contactons maintenant les chercheurs cliniques pour promouvoir un essai randomisé visant à déterminer si l'ALA est bénéfique pour les personnes atteintes de SLA. Obtenir un financement sera un défi, car l'ALA n'est pas un médicament brevetable, mais nous espérons y parvenir."

Malheureusement il est habituel pour l'industrie pharmaceutique de délibérément négliger les médicaments potentiels qui ne sont pas brevetables.

CuATSM, also known as copper (II) diacetylbis(N4-methylthiosemicarbazone), is a chemical compound that has been studied for its potential therapeutic effects in patients with amyotrophic lateral sclerosis (ALS). enter image description here SOD1, a protein involved in 2% of ALS cases contains a binuclear Cu/Zn site in each subunit. So it seems there is some relation between copper and ALS. It is believed that CuATSM's mechanism of action involves restoring the balance of copper ions and preventing the buildup of toxic forms of copper. But this is at best highly speculative.

CuATSM is one of those drugs highly promoted on social networks as an effective treatment for SOD1-ALS, yet the evidence was unclear. There were several pre-clinical studies that were very encouraging ... by the same team.

There were clinical studies. On January 7th, 2019, television spots and a media release stated that CuATSM slowed disease progression by 70%! in the phase 1 clinical trial participants. This resulted in an international outcry for people with ALS/MND to access CuATSM. The Phase 2/3 trial was completed in late 2021 although the outcome of the clinical trial has yet to be announced.

Up to 80 patients were planned to be treated with CuATSM or placebo for 24 weeks. The studied drug is administered orally, once a day before breakfast.

The present study set out to perform a comparative analysis of Amyotrophic Lateral Sclerosis pathology.

  • In 6 ALS patients that had been administered CuATSM and riluzole (4 X ALS-TDP and 2 X ALS-SOD1)
  • In 6 ALS patients that had been administered riluzole only ( (4 X ALS-TDP and 2 X ALS-SOD1) ).

The authors' results revealed no significant difference in neuron density or TDP-43 burden in the motor cortex and spinal cord of patients that had received CuATSM compared to patients that had not.

In patients that had received CuATSM, immunoreactive astrocytes were observed in the motor cortex and reduced Iba1 density (Iba1/ AIF-1 is usually found in macrophages and microglia) in the spinal cord.

However, no significant difference in measures of astrocytic activity and SOD1 immunoreactivity was found with CuATSM treatment.

These findings, in this first postmortem investigation of patients with Amyotrophic Lateral Sclerosis in CuATSM trials, demonstrate that in contrast to that seen in preclinical models of disease, CuATSM does not significantly alleviate neuronal pathology or astrogliosis in patients with Amyotrophic Lateral Sclerosis.

Un article de scientifiques de Lisbonne et de Londres décrit une étude rétrospective monocentrique menée sur des patients atteints d'une des maladies du motoneurone sur une période de 27 ans, la SLA était le phénotype le plus répandu, qui était présent chez 82 % des patients. enter image description here L'étude visait à analyser les caractéristiques démographiques et cliniques des patients, y compris les différents sous-types de SLA, la progression de la maladie, les retards de diagnostic, l'intervention de ventilation non invasive (VNI) et les taux de survie. L'étude a inclus un total de 1 550 patients qui ont visité la clinique entre 1994 et 2020.

Les résultats ont montré que l'âge moyen au début de la maladie était de 62 ans, avec une prévalence légèrement plus élevée chez les hommes. La distribution des sous-types SLA variait, certains sous-types montrant une prédominance masculine et d'autres montrant une prédominance féminine. L'âge médian d'apparition différait selon les sous-types. La fréquence globale des cas familiaux de SLA était de 8,0 %, certains sous-types ayant une proportion plus élevée de cas familiaux.

Le délai de diagnostic variait selon les sous-types, la SLA cognitive (c-ALS) ayant le délai le plus long et la SLA bulbaire (b-ALS) ayant le plus court. Des différences dans les taux de déclin fonctionnel ont également été observées entre les sous-types, certains sous-types progressant plus lentement que d'autres. Après un an de suivi, les patients atteints de SLA ont perdu en moyenne 11 points sur l'échelle d'évaluation fonctionnelle de la SLA (ALSFRS-R), la c-ALS affichant la plus forte baisse.

Le taux et le moment de l'intervention de la VNI variaient selon les sous-types, certains sous-types étant prescrits plus tôt et plus fréquemment que d'autres. Les taux de survie différaient également entre les sous-types, certains sous-types ayant des durées de survie plus longues que d'autres. L'analyse de survie comparant différentes périodes de temps a montré une augmentation de la survie médiane au fil du temps, en particulier dans les périodes les plus récentes.

Les caractéristiques démographiques et cliniques de différents phénotypes de la maladie de la motoneurone (MND) tels que la sclérose latérale amyotrophique (SLA), l'amyotrophie spinale proximale (PMA), le syndrome de la motoneurone progressive (PLS) et les formes monoméliques (qui n'affectent qu'un seul membre) sont en résumé les suivantes :

  • La SLA était le phénotype le plus répandu, représentant 82 % des cas étudiés.
  • La prédominance masculine était observée dans la SLA, la PMA et la SLA monomélique, mais pas dans le PLS.
  • La SLA et la PMA avaient tendance à se manifester plus tard dans la vie par rapport au PLS et aux formes monoméliques.
  • La progression de la SLA était décrite comme une courbe sigmoïde (en S), avec une diminution progressive des scores ALSFRS-R suivie d'une phase de progression uniforme.
  • La zone d'apparition de la maladie était une caractéristique prédictive du pronostic, avec des différences significatives entre les phénotypes.
  • Les patients présentant des modifications cognitives isolées (c-ALS) étaient diagnostiqués plus tardivement que les autres groupes mais avaient une survie plus longue.
  • La survie dans la SLA a augmenté au fil du temps, en particulier dans la sclérose latérale amyotrophique sporadique (s-ALS), probablement en raison d'un diagnostic plus rapide, d'une utilisation plus répandue de la ventilation non invasive et de l'utilisation du riluzole.

Dans l'ensemble, l'étude a révélé des changements dans la distribution des sous-types SLA au fil des ans, avec une augmentation de la proportion de patients atteints d'amyotrophie progressive (PMA) et une diminution de ceux atteints de SLA sporadique (s-ALS). Il y avait aussi une tendance vers un diagnostic plus précoce au fil du temps. La déficience fonctionnelle, l'intervention VNI et les taux de survie variaient entre les différentes périodes.

The retina is considered an anatomical projection of the central nervous system with the same embryological origins. Unmyelinated axons of retinal ganglion cells form the retinal nerve fiber layer (RNFL) which extends like the optic nerve and connects to the lateral geniculate nucleus (LGN) in the thalamus, which serves as the first relay center of the visual pathway.

The presence of retinal pathology is closely linked to cognitive deficits in patients with Alzheimer's disease (AD), the deposition of amyloid-β plaques leading to retinal thickening. Specifically, peripapillary thinning of the retinal nerve fiber layer is the most common finding in many neurological conditions such as multiple sclerosis, stroke, neuromyelitis optica, dementia with Lewy bodies, Parkinson's, and Alzheimer's disease. Contradictory results are described in amyotrophic lateral sclerosis.

Even though some biomarkers have been validated and incorporated into new clinical diagnostic criteria, most have suboptimal test accuracy and are either very expensive, such as detecting Aβ and Tau deposits in the brain by positron emission tomography (PET), or quite invasive such as as a measure of tau protein and Aβ peptide levels in cerebrospinal fluid analysis. These retinal changes are clinically measurable using existing non-invasive techniques and can be used for the early diagnosis of neurodegenerative disorders.

Optical coherence tomography (OCT) is a relatively inexpensive, harmless, and rapid technique that allows objective retinal measurements and quantification in vivo. OCT is commonly used in ophthalmology to assess retinal integrity through high-resolution cross-sectional scans of retinal layers such as RNFL and CGL at different locations such as the macula or papilla. It is also an interesting tool for neurological research.

A new study sheds light on the pathological significance and clinical value of retinal atrophy in patients with amyotrophic lateral sclerosis and Kennedy disease (spinal and bulbar muscular atrophy).

Authors from Padua, Italy recruited thirty-five patients with amyotrophic lateral sclerosis, thirty-seven with Kennedy disease, and forty-nine age-matched healthy controls were included in a longitudinal study of a year. Spectrum-domain optical coherence tomography was performed at the study entry and after 12 months.

Peripapillary retinal nerve fiber layer thickness was significantly thinner in amyotrophic lateral sclerosis and Kennedy disease compared to healthy controls. The peripapillary retinal nerve fiber layer was thinner in Kennedy disease compared to amyotrophic lateral sclerosis, but the difference was not statistically significant. In Kennedy's disease, pRNFL atrophy was significantly correlated with both disease severity and duration, whereas no significant correlation was found in amyotrophic lateral sclerosis.

During follow-up, the thickness of the peripapillary retinal nerve fiber layer remained stable in Kennedy disease whereas it decreased significantly in amyotrophic lateral sclerosis. : The authors conclude that retinal atrophy in amyotrophic lateral sclerosis and Kennedy disease. However, the study has no statistical value because the sample is much too small, and we know that the Amyotrophic Lateral Sclerosis Functional Rating Scale Revised (ALSFRS-R) and the functional assessment of bulbar spinal muscular atrophy (SBMA-FRS) are not reliable markers of disease progression. In fact, the use of tools to turn over, to clear the bronchi, or respiratory assistance leads to an improvement in this type of measurement, without the progression of the disease being changed.

So as usual, while the authors obviously did a lot of work, we do not know much more after this study than before reading it.

Essai clinique de phase 1/2a dans la SLA avec le ropinirol

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Le 1er juin dans la revue Cell Stem Cell, des chercheurs japonais montrent dans un essai clinique de phase I/IIa que le ropinirole, un médicament contre la maladie de Parkinson, peut être utilisé en toute sécurité chez les patients SLA et retarde la progression de la maladie de 27, semaines en moyenne. enter image description here Le développement de médicaments pour les maladies du système nerveux a un faible taux de réussite et les modèles animaux précliniques ont un potentiel translationnel limité.

L'essai de faisabilité de phase 1/2a monocentrique, randomisé, contrôlé par placebo, évaluait l'innocuité, la tolérabilité et l'efficacité du ropinirole.

L'équipe a recruté 20 patients recevant des soins à l'hôpital universitaire de Keio au Japon. Aucun des patients n'était porteur de gènes prédisposant à la maladie et, en moyenne, ils vivaient avec la SLA depuis 20 mois.

L'essai était en double aveugle pendant les 24 premières semaines, puis pendant les 24 semaines suivantes, tous les patients qui souhaitaient continuer ont reçu du ropinirole. Cependant de nombreux patients ont abandonné en cours de route, en partie à cause de la pandémie de COVID-19, de sorte que seuls sept des 13 patients traités au ropinirole et un des sept patients traités par placebo suivi par le ropinirole ont été suivis pendant toute l'année. Cependant, aucun patient n'a abandonné pour des raisons de sécurité.

Pour déterminer si le médicament était efficace pour ralentir la progression de la SLA, l'équipe a effectué un vaste ensemble de mesures tout au long de l'essai et pendant quatre semaines après la fin du traitement. Celles-ci comprenaient des changements dans l'activité physique autodéclarée des patients et leur capacité à manger et à boire de manière autonome, des données d'activité provenant d'appareils portables et des changements mesurés par le médecin dans la mobilité, la force musculaire et la fonction pulmonaire.

Certains patients étaient plus sensibles au traitement au ropinirole que d'autres. Cependant, les patients du groupe placebo qui ont commencé à prendre du ropinirole à mi-parcours de l'essai n'ont pas connu un ralentissement de la progression de la maladie, ce qui suggère que le traitement au ropinirole ne peut être utile que si le traitement est commencé plus tôt et administré sur une durée plus longue.

Pour pallier à la très faible taille de l'échantillon et sa valeur nulle sur le plan statistique, les chercheurs ont essayé de corroborer ces résultats in vitro à l'aide de motoneurones dérivés de cellules souches de patients.

Pour ce faire, ils ont généré des cellules souches pluripotentes induites à partir du sang des patients et ont transformé ces cellules en motoneurones en laboratoire. Par rapport aux motoneurones sains, ils ont découvert que les motoneurones des patients SLA présentaient des différences distinctes dans la structure, l'expression des gènes et les concentrations de métabolites, mais le traitement au ropinirole réduisait ces différences.

Plus précisément, les motoneurones issus de patients SLA avaient des neurites plus courts que les motoneurones sains, mais ces axones ont atteint une longueur plus normale lorsque les cellules ont été traitées avec du ropinirole. On ne sait pas pourquoi certains patients sont plus sensibles au ropinirole que d'autres, mais les chercheurs pensent que cela est probablement dû à des différences génétiques qu'ils espèrent identifier dans de futures études.

L'ampleur de l'effet estimé du ropinirole sur le score ALSFRS-R sur 48 semaines était de 1 à 9, points, entraînant un déclin fonctionnel de 21 % à 60 % plus lent, ce qui est considéré comme cliniquement significatif. Le mécanisme d'action précis du ropinirole dans la SLA mérite une enquête plus approfondie ; par conséquent, les scientifiques ont également mené une recherche translationnelle inverse en parallèle avec l'essai clinique.

Les interprétations des analyses d'efficacité dans cette étude étaient limitées par la petite taille de l'échantillon de 20 participants. Cela a été encore aggravé par le taux d'abandon étonnamment plus élevé dans cette étude par rapport au taux historique dans les essais cliniques sur la SLA (∼20 %)19 ; 46, % (6/13) des participants du groupe ropinirole et 85, % (6/7) des participants du groupe placebo ont arrêté l'essai. Le ratio de participants dans le groupe ropinirole versus placebo a changé, en particulier dans la période d'extension en ouvert.

Ces taux d'abandon, en particulier pendant la phase d'extension en ouvert, étaient attribuables, au moins en partie, à l'épidémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), qui représentait 23 % et 29 % des participants des groupes ropinirole et placebo , respectivement.

De façon questionnable, les scientifiques ont utilisé le modèle mixte pour mesures répétées (MMRM) pour déduire les données manquantes. Les enquêteurs ont utilisé des données historiques issues d'autres études. Les scientifiques ont effectué une analyse post hoc en utilisant les données du registre PRO-ACT. Après toutes ces manipulations statistiques il semblait que le traitement des patients SLA avec du chlorhydrate de ropinirole pendant 48 semaines réduisait significativement la baisse de l'ALSFRS-R après au moins 6 mois d'administration.

Les résultats ont montré que le NfL du liquide céphalo-rachidien, un marqueur des dommages neuronaux, était diminué dans le groupe dans lequel le peroxyde lipidique du liquide céphalo-rachidien était diminué par le traitement au ropinirole.

En résumé, les scientifiques suggérent que la régulation négative de la voie de synthèse du cholestérol au niveau neuronal, plutôt que la réduction du cholestérol circulant systémique, peut être un traitement efficace pour les patients SLA. Cependant, ses mécanismes sous-jacents restent obscurs. Notamment, les taux systémiques de cholestérol circulant n'ont pas été modifiés par le ropinirole dans cet essai clinique. Cela peut être un avantage médicamenteux car le ropinirole abaisse le taux de cholestérol au niveau des motoneurones sans abaisser le taux de cholestérol circulant systémique, qui est un facteur important dans la survie à la SLA.

En effet, in vitro, les scientifiques ont constaté que l'inhibition directe du système voie de synthèse du cholestérol a un effet protecteur sur les motoneurones dérivés d'iPSC d'un patient atteint de SLA familiale (en dehors de l'essai).

Les scientifiques ont proposé que la suppression de la production de cholestérol au niveau du motoneurone plutôt que la voie de synthèse du cholestérol systémique par le ropinirole puisse avoir des effets anti-SLA.

L'essai ROPALS de phase I était donc de très petite taille, les méthodes statistiques d'analyse des résultats peu conventionneles (mais ce genre de pratique semble de plus en plus répandu dans le milieu scientifique et pharmaceutique où des sommes importantes sont en cause) et donc peu signicatif, malgré tout il est encourageant. De plus, il y avait un taux d'attrition ou d'abandon très élevé pendant la période d'extension.

Ces résultats nécessitent donc une étude approfondie avant d'être intégrés à la pratique clinique. Seule une étude clinique de phase III sur un nombre de participants supérieur à 500 pourra démontrer un effet réel de ce médicament sur la maladie.

The article that we discuss today, is about the progression of Alzheimer's disease and a new way to detect this disease early. It points out that amyloid-beta peptides (Aβ) and tau proteins are useful clinical biomarkers for the diagnosis and monitoring of Alzheimer's disease. Testing the presence of these peptides can currently be done by liquid biopsy, which involves analyzing circulating biomarkers in bodily fluids, as a potential diagnostic and monitoring tool for Alzheimer's disease.

Yet there is the need to purify biomarkers of Alzheimer's disease, because of their low concentrations in blood plasma. Various isolation methods have been used, but they suffer from limitations such as long processing times, low yields, and poor reproducibility. Moreover, existing biosensors for detecting biomarkers of Alzheimer's disease are unimodal and measure only one detection parameter, which limits their versatility and accuracy. enter image description here The authors of this article propose the use of acoustofluidics, which combines acoustics and microfluidics, as a multimodal platform to isolate and detect biomarkers of Alzheimer's disease. Their platform includes an acoustofluidic separation chip to isolate biomarkers and a multimodal biosensor that combines surface-enhanced Raman scattering (SERS) and electrochemical immunosensors. This platform aims to improve the diagnostic accuracy and reliability of the detection of Alzheimer's disease biomarkers.

Acoustofluidics is a technology that combines acoustics and fluid mechanics to manipulate and separate particles or cells using acoustic waves in a microfluidic system. In this case, it is used for molecule separation and involves the use of interdigital transducers (IDTs) which are powered using a function generator and an RF amplifier.

Other technologies used include thermoelectric cooling, microfluidics, microscopy, nanoparticle tracking analysis, microfabrication techniques, surface-enhanced Raman spectroscopy, Raman spectrophotometry, and electrochemical measurements.

Surface Enhanced Raman Spectroscopy (SERS) is a technique used for the highly sensitive detection and analysis of molecules.

Overall, the authors present their acoustofluidic multimodal biosensor as a promising tool for the early diagnosis of Alzheimer's disease with a potential for clinical translation. However, the scientists only examined plasma samples from only 10 patients with Alzheimer's disease and 7 healthy controls of similar ages and physiological conditions. There is no information about the provenance of these samples. This largely dampens the excitement of the narration. In fact, statistically, no conclusion can be drawn from such a small sample. Moreover, the proposed test is extremely complex.

In fact, the ideal would be a simple blood test like the Galleri test from GRAIL Bio UK Ltd, which is able to detect multiple cancers from a single blood test. Indeed for a general practitioner who does not have recent training in neurology, it is not immediately obvious when he has the patient in front of him, which test would be necessary to make him pass to know if his symptoms are indeed those of Alzheimer's disease. With a simple blood test, GPs could decide what to do next without fear of ordering an unnecessary test.


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