Diagnostic et Dépistage

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Tests et diagnostic

La plupart des cancers sont initialement reconnus soit à cause de l’apparition de signes ou de symptômes, soit à travers le dépistage. Aucun de ces signes ou symptômes ne peut permettre un diagnostic définitif. Cela ne sera possible qu’avec l’examen d’un échantillon de tissu par un pathologiste.

Les personnes que le corps médical suspecte d’être malades du cancer, passent différents tests médicaux suivant le type de pathologie qui est suspectée et sa localisation. Ces tests comprennent généralement des tests sanguins, des radiographies, des tomodensitométries (de contraste) et une endoscopie.

Le diagnostic tissulaire de la biopsie indique le type de cellule qui y prolifère, son grade histologique, les anomalies génétiques et d’autres caractéristiques. Ces informations sont utiles pour évaluer le pronostic et choisir le meilleur traitement.

La cytogénétique et l’immunohistochimie sont d’autres types de tests tissulaires. Ces tests fournissent des informations sur les changements moléculaires (tels que les mutations, les gènes de fusion et les changements chromosomiques numériques) et peuvent donc également faciliter le pronostic et le meilleur traitement.

Quand dépister?

Contrairement à l’étape du diagnostic qui intervient parce qu’il y a différents symptômes médicaux qui alarment, le dépistage du cancer implique des efforts pour détecter le cancer après sa formation, mais avant que des symptômes visibles n’apparaissent.

Qui dépister?

Le dépistage n’est pas possible pour de nombreux types de cancers. Même lorsque les tests sont disponibles, ils peuvent ne pas être recommandés pour chacun. Le dépistage sélectif identifie les personnes à risque plus élevé, telles que les personnes ayant des antécédents familiaux. Plusieurs facteurs sont considérés pour déterminer si les avantages du dépistage l’emportent sur les risques et les coûts du dépistage. Ces facteurs comprennent:

  • Les inconvénients créés par le test de dépistage: par exemple, les images radiographiques impliquent une exposition à des rayonnements ionisants potentiellement dangereux pour un fœtus.

  • La probabilité que le test identifie correctement le cancer (fort taux de faux positifs pour certains marqueurs sanguins).

  • La probabilité que le cancer soit présent: Le dépistage n’est normalement pas utile pour les cancers rares.

  • Les inconvénients possibles de certaines procédures très invasives, y compris l’aspect anxiogène.

  • La disponibilité d’un traitement approprié. En effet si la détection précoce n’améliore pas la situation des malades, elle n’a que peu d’intérêt aussi bien à l’échelle épidémiologique qu’à l’échelle individuelle.

  • Si le taux de participation est faible: Si un test de dépistage est trop pénible (par exemple, extrêmement douloureux), alors les patients refuseront de participer.

Recommandations de dépistage

Il est fortement recommandé un dépistage du cancer du col de l’utérus chez les femmes qui sont sexuellement actives au moins jusqu’à l’âge de 65 ans.

On recommande également un test de dépistage du cancer colorectal au moyen d’analyses de sang occulte dans les selles, d’une sigmoïdoscopie ou d’une coloscopie, à partir de l’âge de 50 ans jusqu’à l’âge de 75 ans.

Le dépistage systématique n’est pas recommandé pour le cancer de la vessie, le cancer du testicule, le cancer de l’ovaire, du pancréas, ou de la prostate.

Une mammographie est recommandée pour le dépistage du cancer du sein, tous les deux ans entre 50 et 74 ans. Une revue Cochrane de 2013 a cependant conclu que le dépistage du cancer du sein par mammographie n’avait aucun effet sur la réduction de la mortalité en raison d’un surdiagnostic et d’un sur-traitement.

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