Passiflora (passion fruit), which is widely employed in folk medicine as well as in the pharmaceutical industry, shows benefits for anxiety, nervousness, constipation, dyspepsia, and insomnia. This may stem from the fact that it is sometimes used to make a tea used as a sedative. enter image description here

Yet the herbal pharmacopeia is highly heterogeneous. Passiflora genus, Passifloraceae, includes about 520 species. It's even not clear if the supposed benefits come from the plant or from endophytes (fungi or bacterium).

It is known that amphiphilic stilbene derivatives attenuate the neurotoxicity of soluble Aβ42 oligomers by controlling their interactions with cell membranes. Stilbene derivatives include resveratrol. Endophytic fungi isolated from various types of grapevines and Polygonum cuspidatum, the primary plant sources of resveratrol, demonstrated intriguing resveratrol-producing ability.

Only a handful of studies have been made on Passiflora edulis and Alzheimer's disease. Scientists from Vietnam and Algeria evaluated for neuroprotective activity in murine Alzheimer's disease model induced by aluminum chloride and D-galactose.

While those are not common animal models of Alzheimer's disease, they have a good reputation as good models of this disease to the point that some scientists still suggest that the dismissed relation between aluminum and Alzheimer's disease may have some substance after all.

The scientists analyzed the phytochemical properties of the polyphenolic stilbene-rich acetone fraction and showed that it contained different stilbenes including trans-piceatannol, scirpusins A-B and cassigarol E. Piceatannol is a metabolite of resveratrol.

The total phenolic content (TPC) of Passiflora edulis was 413.87 mg eqv/g which is much less than green tea.

When the Alzheimer's mice were treated at 100 mg/kg and 200 mg/kg, they spent less than 47% and 66% of the time in a Morris maze, respectively, than non-treated Azheimer's model mice.

Two simple stilbenes, trans-piceatannol and trans-resveratrol, showed selectively inhibitory activity in silico against AChE.

Two stilbene dimers, cassigarol E and scirpusin A, exhibited low inhibitory potential against AChE and BChE, significantly lower than those of the positive control, donepezil, and tacrine.

These findings suggest that the stilbenes from P. edulis seeds, particularly the stilbene dimers, warrant further investigation as potential neuroprotective candidates in the prevention of cognitive deficits associated with Alzheimer's disease.

Abus liés au fenbendazole en Corée

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En 2019 nous avons posté un article sur le Fenbendazole. Depuis de fausses informations sur les cancers et le Fenbendazole ont été diffusés via les réseaux sociaux et ont donné lieu un trafic frauduleux de ce médicament.

Ce phénomène a été particulièrement aigu en Corée du sud. Après une longue controverse qui a duré plus d'un an, la nécessité d'une réponse au niveau national a été soulevée. Un audit parlementaire du ministère de la Santé et du Bien-être a donc été mené en 2020.

Tout cela avait commencé par un patient cancéreux américain, Joe Tippens qui prétend que ce médicament l'a guéri, cette affirmation a fait sensation en Corée du Sud, malgré l'absence d'essais cliniques ni même de données pré-cliniques sur des animaux modèles. Ce que Joe Tippens ne dit pas, c'est qu'il a aussi participé à l'essai clinique Keytruda au MD Anderson Cancer Center. Cette agitation médiatique a même conduit à la vente de fenbendazole dans les pharmacies en Corée du Sud.

Tippens claironne son histoire par le biais de réseaux sociaux via un groupe fermé, « my cancer story rocks » (33 900 membres), ainsi que sur son blog, "Get Busy Living", et a mentionné au moins 60 histoires de réussite connues de fenbendazole. Le blog a été lu par des milliers de personnes dans 60 pays différents.

Un protocole est également disponible sur son site Web où il recommande le fenbendazole pour différents types de cancer tels que les cancers colorectal, du côlon, du poumon, du pancréas et de la prostate, le mélanome, le lymphome et le glioblastome. Ses liens avec différentes sociétés ne sont toujours très clairs.

A la suite de ces publications, des dizaines de patients Coréens atteints d'un cancer en phase terminale se sont auto-administrés du fenbendazole, téléchargé régulièrement des vidéos sur Internet et signalé les changements positifs survenus dans leur corps.

Les pharmacies vétérinaires de toute la Corée du Sud ont vite signalé des pénuries de fenbendazole et de fréquentes demandes de renseignements sur la disponibilité de cet agent antiparasitaire par des personnes désespérées qui espèraient guérir de leur cancer.

Un groupe directement lié à Joe Tippens sur un réseau social travaillait avec des propriétaires d'animaux qui utilisaient des prescriptions pour traiter le cancer canin/félin sans en informer les vétérinaires. Les patients se vendaient ces médicaments les uns aux autres.

Plus grave encore les vendeurs de ce médicament traitaient directement avec les patients, ce qui est strictement interdit par les lois et réglementations coréennes en matière de santé. On sait que ce type d'abus existe aussi pour d'autres maladies comme la SLA (maladie de Lou Guerig/Charcot)

La controverse s'est encore aggravée lorsqu'un oncologue coréen, Kim Ja-young, a mis en ligne une vidéo YouTube en faveur de fenbendazole intitulée "Le vermifuge pour chien est-il sans danger pour l'homme", décrivant le dosage approprié du médicament. Cette vidéo a atteint 60 000 à 180 000 vues et a reçu plus de 500 commentaires de remerciements en très peu de temps. Cependant, la communauté médicale Coréenne a alors qualifié cette vidéo de source d'informations fausses et exagérées.

Les autorités sanitaires et les experts sud-coréens ont alors mis en garde contre les effets secondaires par le biais d'un communiqué de presse le 23 septembre 2019. Au lieu de suivre cet avis, les gens se sont passionés les déclarations d'un comédien célèbre en Corée. Le comédien coréen populaire Kim Chul Min, atteint d'un cancer du poumon, a en effet déclaré sur un réseau social le 24 septembre 2019 qu'il prenait du Fenbendazole et qu'il se sentait vraiment mieux. Ses douleurs étaient alors réduites de moitié et ses tests biologiques avaient commencé à s'améliorer. Kim Chul Min déclara à cette époque : "Je veux guérir complètement mon cancer avec le Fenbendazole et devenir un "exemple" pour tous les patients atteints de cancer."

Le comédien avait reçu un diagnostic de cancer du poumon de stade IV, début août 2019. Il révéla également ses antécédents médicaux familiaux - ses parents et son frère aîné sont tous morts d'un cancer.

Huit mois plus tard, en septembre 2020, Kim cessa de prendre le fenbendazole, déclarant que ce traitement n'a finalement pas fonctionné et avait plutôt entraîné de graves effets secondaires. En octobre 2020, le comédien est apparu virtuellement lors d'une session d'audit de l'Assemblée nationale pour exhorter le ministère Coréen de la Santé et du Bien-être social à aider les patients atteints de cancer à ne pas se laisser influencer par une telle désinformation. Il est finalement décédé en décembre 2021.

Les problèmes liés à la prise de fenbendazole sont aussi liés au dosage. En effet à forte dose comme préconisé par l'oncologue ci-dessus, le fenbendazole est toxique. Une patiente Coréenne de 80 ans atteinte d'un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avancé avait été mise sous pembrolizumab en monothérapie. Le patient avait subi une atteinte hépatique grave 9 mois plus tard.

A la suite de l'hospitalisation de la patiente, une interview avec elle et sa famille a révélé qu'elle prenait du fenbendazole depuis un mois, uniquement sur la base de rapports de médias sociaux suggérant son efficacité contre le cancer.

Après l'arrêt de l'auto-administration de fenbendazole, le dysfonctionnement hépatique du patient s'est résolu spontanément. Bien que les effets inhibiteurs antitumoraux du fenbendazole étaient visibles à travers des analyses biologiques, malgré tout il n'a pas été observé de rétrécissement de la tumeur chez cette patiente.

Twitter, Youtube et Facebook sont des plateformes de médias sociaux en ligne qui sont largement utilisées de pour échanger des informations entre patients atteints de cancer. Cependant, les sources d'informations médicales sur ces plateformes laissent souvent à désirer.

Les médecins doivent interroger les patients sur l'auto-administration de produits ingérés par voie orale, y compris les compléments alimentaires, les herbes ou les composés bioactifs, en cas d'effets indésirables inattendus.

Les inhibiteurs de HDAC sont proposés depuis un certain temps pour la SLA. Ils ont une longue histoire d'utilisation en psychiatrie et en neurologie comme stabilisateurs de l'humeur et anti-épileptiques. Plus récemment, ils ont été étudiés comme traitements possibles pour les cancers, les maladies parasitaires et inflammatoires.

Le valproate de sodium, un inhibiteur de l'HDAC, avait été testé pour la SLA dans des essais cliniques, il était assez efficace mais il y avait des effets secondaires graves. Un autre essai le combinera bientôt avec du lithium.

Une équipe [0] a testé in vitro plusieurs autres inhibiteurs de l'HDAC et a constaté que deux d'entre eux, SAHA, RGFP109, lorsqu'ils étaient combinés avec de l'arimoclomol, réduisaient la perte de FUS nucléaire (dans ALS-FUS, FUS se localise dans le cytosol cellulaire au lieu du noyau, d'une manière similaire au comportement de TDP-43). Ils ont également constaté que l'inhibition de HDAC a sauvé la réponse de réparation de l'ADN dans les motoneurones dérivés d'iPSC portant la mutation FUS P525L.

Ils ont évalué la capacité de différentes classes d'inhibiteurs d'histone deacétylase à permettre la réponse au choc thermique dans les neurones moteurs, à la fois seuls et en combinaison avec des médicaments qui induisent l'expression de HSP de manière constitutive ou amplifient l'induction dans les cellules stressées (co-inducteurs).

On ne sait toujours pas si des composés ayant une activité inhibitrice de HDAC plus importante, amélioreront la réponse au choc thermique ou les mécanismes régulant l'expression de HSP.

[0] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31900865

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Ce livre retrace les principales réalisations de la recherche sur la SLA au cours des 30 dernières années. Il présente les médicaments en cours d’essai clinique ainsi que les recherches en cours sur les futurs traitements susceptibles d’ici quelques années, d’arrêter la maladie et de fournir un traitement complet en une décennie ou deux.

HDAC inhibitors has been proposed since some time for ALS. They have a long history of use in psychiatry and neurology as mood stabilizers and anti-epileptics. More recently they were being investigated as possible treatments for cancers, parasitic and inflammatory diseases.

Sodium valproate an HDAC inhibitor, had been tested for ALS in clinical trial, it was quite effective but there were severe side effects. Another trial will soon combine it with lithium.

A team tested in-vitro several other HDAC inhibitor and found that two of them, SAHA, RGFP109, when combined with arimoclomol did reduce the loss of nuclear FUS (In ALS-FUS, FUS localizes in cell's cytosol instead of the nucleus, in a similar manner to TDP-43's behavior). They also found that HDAC inhibition rescued the DNA repair response in iPSC-derived motor neurons carrying the FUS P525L mutation.

They evaluated the ability of different classes of histonedeacetylase inhibitors to enable the heat shock response inmotor neurons, both alone and in combination with drugs that induce HSP expression constitutively or magnify induction in stressed cells (co-inducers)

It is still unknown if compounds with more substantial HDAC inhibitory activity will enhance the heat shock response, or the mechanisms regulating HSP expression.

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This book retraces the main achievements of ALS research over the last 30 years, presents the drugs under clinical trial, as well as ongoing research on future treatments likely to be able stop the disease in a few years and to provide a complete cure in a decade or two.

A propos d'un vermifuge et du traitement de certains cancers

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(edit: 23 Mai 2023: L'abus de Fenbendazole peut poser des problèmes graves, lire cet article)

Différentes stratégies face au cancer

L’annonce d’un pronostic très sombre entraîne un sentiment d’extrême urgence qui bouscule toutes les priorités habituelles. Depuis qu’internet est arrivé dans nos vies à la fin des années 90, il s’est créé des sites dédiés aux patients atteints d’un cancer et plus récemment des groupes de soutien sur Facebook.

Nombre de groupes essayent de promouvoir, parfois avec l’aide de médecins, une façon de se soigner « plus naturelle », que ce soit au moyen de plantes, de médecines exotiques ou d’actes magiques et religieux. Cependant ces groupes ne sont qu'un exutoire psychologique, et ils n’offrent aucune chance raisonnable de retarder un décès par rapport à la médecine classique.

Cependant il y a des patients qui sont diagnostiqués avec un cancer en phase IV sans espoir de vivre plus de quelques mois, mais qui sont intelligents, éduqués, aisés et plein d’énergie. Ces patients forment des groupes de soutien très actifs qui scrutent toutes les innovations en matière de lutte contre le cancer. Un de leur buts est d'arriver à manager leur cancer (à défaut de pouvoir le traiter), ceci sans rejeter les traitements médicaux.

Ces groupes analysent la littérature scientifique les concernant, bien qu'ils n'ont souvent aucune formation en médecine ou en biologie. L’archétype de ces personnes est probablement Ben Williams, professeur de littérature qui a été diagnostiqué en 1995 d’un glioblastome, opéré d’une tumeur de la taille d’une orange, et qui s’est composé un protocole spécifique. 23 ans plus tard, Ben Williams maintenant âgé de 73 ans, est toujours sans glioblastome détectable.

Ces groupes ont fait de l'activisme auprès des chercheurs et des protocoles comme CUSP9 bien qu’issus de la recherche ont leurs origines dans ces groupes. Ces groupes promeuvent aussi la réaffectation de médicaments, dont les médicaments vétérinaires, pour entraîner une réduction considérable du temps et des coûts nécessaires au développement et à l’obtention d’autorisation de mise sur le marché de nouveaux médicaments.

Réaffectation de médicaments

CUSP9 et d’autres protocoles reprennent l’idée de la multi-thérapie qui a si bien réussie contre le HIV. Cependant les médicaments qui composent ces multi-thérapies sont tout aussi dangereux que ceux utilisés pour une chimiothérapie classique, et ils peuvent aussi entraîner des troubles mentaux graves.

Dans ces groupes il est aussi souvent recommandé l’usage de vermifuges, parfois de vermifuges pour animaux domestiques. En effet certains vermifuges pour humains ou d’autres produits comme l’acide dichloroacétique, ont été retirés du marché juste après qu’on leur avait trouvé des propriétés anti-cancéreuses, et cela a pu intriguer nombre de patients observateurs.

Le produit qui nous intéresse aujourd’hui est le Fenbendazole. C’est un vermifuge pour animaux domestiques, que l’on trouve facilement en france.

Le fenbendazole et la recherche contre le cancer

Le fenbendazole connaît actuellement une certaine renommée dans ces groupes de lutte contre le cancer car un patient, Joe Tippens, assure qu’il l’a guéri d’un cancer du poumon métastasé assorti d’un pronostic d’une espérance de vie de quelques mois.

Des scientifiques ont publié une étude dans Nature à propos des propriétés anti-cancéreuse du fenbendazole.

Les agents qui perturbent la dynamique des microtubules des cellules (l’équivalent pour les cellules des os de notre squelette) ont été largement utilisés dans le traitement du cancer. L’importance des microtubules dans la division cellulaire, la motilité, le trafic intracellulaire et leur rôle dans la modulation de la forme cellulaire en fonction de l’environnement en font l’une des cibles les plus efficaces du traitement anticancéreux. Compte tenu du succès relatif des agents mitotiques dans le traitement du cancer, les microtubules peuvent être qualifiées de l'une des meilleures cibles du cancer identifiées jusqu’à présent. Les agents de ciblage des microtubules peuvent être classés en deux grandes catégories. La perturbation de la dynamique de la tubuline et des microtubules par ces deux classes de médicaments dans les cellules en cours division entraîne l’arrêt de la métaphase et l’induction de l’apoptose, la mort de la cellule. L'efficacité des agents de ciblage des microtubules est souvent affectée par les mécanismes de résistance aux médicaments.

Des agents plus récents présentant une efficacité, une tolérabilité et une capacité améliorée, même partielle, pourraient revêtir une grande importance.

Comment le Fenbendazole agirait?

Le fenbendazole est un agent ciblant les microtubules, qui provoque un arrêt mitotique suivi de la mort des cellules cancéreuses.Le fenbendazole possède une capacité unique à induire l’expression du gène p53 à un niveau considérablement élevé. Cette protéine p53 est en quelque sorte l’agent de contrôle de qualité du cycle de vie de la cellule.

Le fénbendazole est un anthelminthique (un vermifuge) à large spectre approuvé pour une utilisation chez de nombreuses espèces animales. Le fenbendazole a une marge de sécurité élevée et la plupart des espèces le tolèrent très bien. Il présente un degré de toxicité très faible et un degré de sécurité élevé.

La présente étude révéle une élévation et une stabilisation précoces des taux de cycline B1 en réponse à la fenbendazole, indiquant une progression précoce des cellules vers la mort cellulaire plutôt que la sortie mitotique et la polyploïdie comme pour les médicaments de chimiothérapie utilisés actuellement.

Globalement, les résultats montrent une perturbation des microtubules, une stabilisation de p53 et une interférence avec le métabolisme du glucose en tant que mécanismes sous-jacents collectifs de l’élimination préférentielle des cellules cancéreuses in vitro et in vivo qui est induite par la fenbendazole.

Le mode opératoire de l'étude

Après divers travaux préliminaires sur des cellules in-vitro, les chercheurs ont examiné l'activité thérapeutique de Fenbendazole in vivo en administrant des doses orales à des souris nues portant des xénogreffes A549. Des souris athymiques nu/nu femelles (une variété mutante de souris au système immunitaire inhibé) ont été xénogreffées avec des cellules A549 et les souris qui étaient porteuses de tumeurs (2 à 3 mm) ont été nourries avec du fenbendazole (1 mg/ ouris) par voie orale tous les deux jours pendant 12 jours. Au bout de 12 jours, les tumeurs ont été excisées, mesurées et pesées. L'administration de Fenbendazole a entraîné une réduction marquée de la taille et du poids de la tumeur. En outre, la vascularisation de la tumeur a été quantifiée chez les souris témoins et chez celles traitées avec du fenbendazole en mesurant spectrophotométriquement la teneur en hémoglobine.

Les résultats de l'étude

L'administration de fenbendazole a entraîné une réduction de la teneur en hémoglobine dans les tumeurs, ce qui signifie une vascularisation réduite de la tumeur. Ces résultats suggèrent que Fenbendazole inhibe la croissance des cellules tumorales in vivo en induisant l'apoptose des cellules tumorales. Lorsque des coupes tumorales ont été examinées plus avant pour l'expression de la protéine p53, un certain nombre de cellules tumorales positives pour p53 étaient visibles chez des souris traitées avec Fenbendazole suggérant une mort cellulaire induite par p53 (un gène qui contrôle la qualité du cycle de vie cellulaire et qui est inactivé dans près de 50% des cancers humains).

Toutes les tumeurs sont-elles cancéreuses?

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Non. Certains types de tumeurs sont ne sont pas cancéreuses, on les qualifie de bégnines. Les tumeurs non cancéreuses sont formées de cellules qui se cantonnent à un seul organe et qui ne se propagent pas. Mais ces tumeurs peuvent quand même devenir assez grosses. Habituellement les tumeurs non cancéreuses ne réapparaissent pas une fois qu’on les a enlevées.

D’autres types de tumeurs sont cancéreuses (malins). Les tumeurs cancéreuses peuvent envahir les tissus voisins ou se propager à d’autres parties du corps. Cela se produit quand les cellules cancéreuses entrent dans le sang ou le système lymphatique.

Le cancer risque de réapparaître, même après que la tumeur cancéreuse ait été enlevée, parce que des cellules cancéreuses pourraient s’être déjà propagées de la tumeur primaire à d’autres parties du corps.

Il est important d'identifier le cancer le plus vite possible, alors qu’il est habituellement plus petit et plus facile à traiter et qu’il risque moins de s’être propagé.

Cependant toute personne ayant dépassé la cinquantaine possède un certain nombre d'anomalies tissulaires dans son corps, sans que cela ne nécessite une intervention qui pourrait faire courir un risque plus élevé que celui que peut poser des micro-tumeurs inactives.

Des analyses simples et peu coûteuses permettent d'évaluer ce risque, par exemple un médecin peut prescrire un test de l'antigène carcino-embryonnaire pour certains cancers, voire plusieurs tests pour réduire l'incertitude dû au fait que ces tests sont peu spécifiques.

Dans la sclérose en plaques et plusieurs autres troubles cérébraux, la gaine protectrice entourant les neurones, appelée myéline, se décompose, ce qui perturbe à son tour la transmission des signaux nerveux. Des chercheurs du système de santé VA Maryland et de la faculté de médecine de l’Université du Maryland ont trouvé un nouveau moyen de reconstruire la myéline avec un type de cellule souche qui vit dans les follicules pileux.

Les chercheurs se sont concentrés sur les cellules souches qui créent les mélanocytes, cellules qui produisent les pigments dans les follicules pileux matures. Ils ont découvert que les cellules souches avec une protéine de surface appelée CD34 peuvent se développer dans les cellules gliales qui forment la myéline. Ils décrivent dans la revue PLOS Genetics, comment ils ont implanté des cellules souches CD34 positives chez des souris conçues pour être dépourvues de gaine de myéline, les revêtements protecteurs formés autour de leurs neurones.

Pourquoi les cheveux? Les mélanocytes que l’on trouve dans les cheveux proviennent en réalité de cellules de la crête neurale, qui peuvent également générer des neurones et des cellules gliales, ont expliqué les chercheurs. La même équipe avait précédemment découvert deux populations de cellules souches produisant des mélanocytes dans des follicules pileux matures. Après des recherches plus poussées, ils ont découvert que seules les cellules CD34-positives se sont transformées en cellules gliales.

Les chercheurs pensent que si des cellules souches CD34-positives peuvent être trouvées dans les cheveux, elles pourraient être examinées en tant que source potentielle de nouveaux traitements pour la SEP et d’autres maladies démyélinisantes, ainsi que pour les lésions nerveuses.

Trouver de nouvelles façons de reconstruire la myéline est une priorité pour les chercheurs en neurologie, qui ont étudié diverses idées pour réaliser cet exploit. Des scientifiques de l’Université de Chicago s’emploient à fabriquer un dérivé sans danger d’un ancien médicament contre l’hypertension, le Wytensin (guanabenz), depuis qu’ils ont découvert qu’il protégeait la myéline. D’autres approches se concentrent sur l’utilisation de micro-ARN pour régénérer la myéline et la reprogrammation des cellules de la peau des patients en cellules réparant la myéline.

L’évaluation du potentiel des cellules cutanées dans la réparation de la myéline est également une priorité de l’équipe du Maryland. Ils prévoient de poursuivre des études visant à élucider les sources potentielles, ainsi que les fonctions, de différentes cellules qui contribuent à la protection et à la réparation des neurones.

"A l’avenir, nous prévoyons de poursuivre nos recherches dans ce domaine en déterminant si ces cellules peuvent améliorer la récupération fonctionnelle après une lésion neuronale", a déclaré le co-auteur Thomas Hornyak, MD, Ph.D., professeur agrégé de dermatologie à l’Université de Toronto. Maryland, dans la déclaration. Il a ajouté qu’ils espéraient exploiter l’information contenue dans l’ensemble du génome recueillie dans le cadre de cette étude pour déterminer si des cellules similaires pourraient être générées à partir de cellules cutanées.

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