Il est couramment admis que la maladie de Parkinson, résulte de la perte de neurones dopaminergiques dans le mésencéphale, mais la cause sous-jacente de cette perte est largement inconnue. La maladie de Parkinson est le plus souvent traités avec le précurseur de la dopamine. la lévodopa (L-Dopa) ou encore un agoniste des récepteurs de la dopamine.

Cependant, ces médicaments manquent de spécificité en raison de la large distribution des récepteurs de la dopamine dans le cerveau et les organes périphériques ce qui contribuent à la perturbation d'autres systèmes dopaminergiques. Ainsi, de nouvelles thérapies de précision pour la maladie de Parkinson permettant une modulation sélective des circuits affectés par la maladie de Parkinson sont très recherchées.

Dans cette étude, des scientifiques ont développé une thérapie génique pour traiter les principaux symptômes de la maladie de Parkinson chez des primates non-humain. Comme les humains sont des primates, il existe une probabilité importante que cette approche puisse être appliquée aux humains alors que les recherches utilisant des animaux plus éloignés de l'humain comme les souris, sont très souvent non-transposables chez l'humain.

L'approche qu'ils ont développée tire parti des propriétés distinctes de ciblage axonal de différents sous-types de neurones de projection, qui sont couramment observés dans de nombreuses régions et sous-régions du cerveau.

Les scientifiques ont utilisé une stratégie très novatrice qui ne nécessite pas de modification génétique importante et présente donc un potentiel d'applications cliniques chez l'homme. enter image description here (Source: university of Toronto via Wikipedia)

Les récepteurs cellulaires sont des sortes de vannes moléculaires à la surface des cellules qui sont commandés par certains signaux (par exemple l'insuline pour faire pénétrer du glucose dans les cellules). Une façon de modifier le comportement d'une cellule, plus naturelle que modifier son génome, consiste donc à agir sur le signal commandant le récepteur.

Les chercheurs en effet utilisent dans cette étude une technique très particulière: Ils utilisent des récepteurs de cellules activé uniquement par un ligand synthétique (RASSL) ou un récepteur de synthèse activé exclusivement par des drogues de synthèse (DREADD). Cette technologie à la pointe de l'art actuellement, est utilisés dans la recherche biomédicale, notamment en neurosciences pour manipuler l'activité des neurones.

Les RASSL et DREADD sont des familles de récepteurs couplés aux protéines G (GPCR). Ces récepteurs modifiés par une thérapie génétique ne répondent pas aux ligands endogènes, mais peuvent être activés par des concentrations nanomolaires de petites molécules pharmacologiquement inertes. Il existe plusieurs types de ces récepteurs, dérivés des récepteurs muscariniques ou κ-opioïdes. L'un des premiers DREADD était basé sur le récepteur muscarinique M3 humain (hM3).

L'administration systémique de L-Dopa est la principale méthode de traitement pour les patients parkinsoniens. L'action de la L-Dopa sur les systèmes dopaminergiques centraux non glycémiques et périphériques contribue à l'apparition de nombreux effets secondaires. l'approche innovante décrite dans cet article peut moduler avec précision la voie directe de la glycémie sans affecter les autres voies de la dopamine et peut probablement prévenir l'apparition de nombreux effets secondaires induits par la L-Dopa.

De plus, pour que l'administration de L-Dopa soit efficace, elle nécessite la survie d'au moins certains neurones dopaminergiques nigraux pour la convertir en dopamine, ce qui contribue au déclin de son efficacité après une utilisation à long terme chez les patients parkinsoniens. La méthode décrite ici, en revanche, ne nécessite pas la survie des neurones dopaminergiques nigraux et peut constituer une option de traitement pour les patients atteints de primates non-humain à un stade avancé qui ont perdu la plupart ou la totalité de leurs neurones dopaminergiques nigraux.

L'article est très complet et le point essentiel pour les patients de la maladie de Parkinson est probablement que cette approche a permis d'inverser les symptômes parkinsoniens chez les primates de la maladie de Parkinson après un traitement de 8 mois.

Une autre caractéristique essentielle de cette approche est sa fenêtre d'efficacité considérablement étendue par rapport à une fenêtre standard de 6 heures pour la L-Dopa. Cette nouvelle méthode est efficace 24 heures après l'administration du médicament chez les singes parkinsoniens et ne montre aucun signe de temps d'arrêt pendant la fenêtre thérapeutique étendue.

De plus des bénéfices sont à attendre en terme d'amélioration de la dépression qui atteint souvent les malades. Dans l’ensemble, l’approche de thérapie génique de précision que les scientifiques ont développé a le potentiel de transformer le paysage du traitement de la maladie de Parkinson et peut être adaptée à d’autres troubles cérébraux.

Un exemple de science inachevée dans la maladie de Parkinson

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A propos du mannitol

Un certain nombre de patients atteints de la maladie de Parkinson prennent du mannitol en dehors de toute prescription médicale. Ces patients semblent vraiment bénéficier de l’ingestion de mannitol. Pourtant il y a des inconvénients sérieux comme les diarrhées intenses à doses excessives et tant que la flore intestinale ne s’est pas adaptée.

Il y a eu une étude de phase II sur l’impact du mannitol sur la maladie de Parkinson, la publication à ce sujet indique que l’étude n’a pas été satisfaisante mais l’échantillon était très petit et donc non significatif. Peut-être que le mannitol bénéficie seulement à un sous-ensemble de patients.

Il est intéressant d’examiner pourquoi le mannitol ou un médicament qui en serait dérivé, ne fait pas l’objet d’une recherche intense depuis que des études pré-cliniques ont montré son intérêt pour lutter contre la maladie de Parkinson. Les malades de la SLA trouveront des parallèles avec le TUDCA. C’est ce qu’on appelle en sociologie, un exemple de science (en tant que système de production de connaissances) inachevée.

Frustration face à une science inachevée

Le mannitol est une substance naturelle en poudre utilisée dans l’industrie alimentaire comme édulcorant. Les hôpitaux utilisent du mannitol par voie intraveineuse pour réduire la pression intracrânienne.

Entre 2012 et 2014, plusieurs études précliniques menées par une équipe de chercheurs de l'Université de Tel-Aviv, dirigée par les professeurs Dan Segal et Ehud Gazit, ont indiqué le potentiel thérapeutique du mannitol contre les amas de protéine alpha-synucléine.

Les chercheurs recherchaient une substance capable de décomposer ces amas de protéines in vitro, puis in-vivo sur les mouches des fruits (drosophiles). Ensuite, ils ont étudié des souris modèles de la maladie, là aussi, l'injection de mannitol a nettement réduit la formation d’amas de protéine alpha-synucléine . Après quelques semaines, les souris recevant du mannitol ont recommencé à courir et à grimper dans leurs cages. Suite à ces résultats encourageants, la prochaine étape évidente était l’expérimentation humaine… mais là, les choses se sont compliquées.

Le mannitol et les produits dérivés ne peuvent être brevetés facilement, car on en connaît de nombreuses variations naturelles. De plus, la valeur marchande des médicaments contre la maladie de Parkinson est énorme et devrait connaître un taux de croissance annuel important à l’avenir. Tout cela a rendu le mannitol peu attrayant pour tous les acteurs qui désirent activement breveter les résultats de leur recherche. Cela comprend évidemment les sociétés pharmaceutiques mais davantage encore les instituts gouvernementaux et les universités. En effet il n’y a pas besoin de brevet pour faire du profit en vendant un produit, c’est simplement un moyen de lutter contre les concurrents. Pour les acteurs de la recherche institutionnelle, breveter est le seul moyen de rentabiliser leurs travaux.

Une publication scientifique ayant étudié l’aspect social de l’abandon du mannitol par la recherche institutionnelle et sa continuation par le groupe CliniCrowd, rapporte les propos suivants:enter link description here

Mes recherches se sont arrêtées, l'argent s'est épuisé et j'ai constaté, à mon grand regret, que les projets sont tout simplement au point mort et qu'il y a encore des questions. Ce n’est pas que le projet soit inefficace ; souvent, j'ai vu de bons projets qui ont été abandonnés pour des raisons financières. À mesure que l’on gravit les échelons, cela devient de plus en plus évident, et je l’ai découvert moi-même… dans une société pharmaceutique israélienne, mais aussi au sein d’entreprises internationales comptant des dizaines de milliers de travailleurs. Vous vous rendez compte que le bien-être du patient dans ces lieux devient secondaire : l’argent, les investisseurs passent avant tout…. Je ne suis pas contre le fait de gagner de l'argent, c'est bien de gagner de l'argent, à condition de protéger avant tout le bien-être du patient. [Mais] lorsque le bien du patient est négligé pour des raisons financières – je veux dire, nous avons un très bon projet, mais nous ne l'avons pas encore breveté, et [le nouveau projet] est un meilleur traitement, mais nous ne le divulguerons pas au monde jusqu’à ce que nous le brevetions, et nous renouvellerons le brevet [de l'ancien médicament], même si nous savons que nous avons déjà quelque chose de mieux. Et ma conscience a eu du mal à accepter ce comportement.

De nouvelles formes d'activisme

La conjonction de chercheurs frustrés, de malades très bien informés et l’existence de réseaux sociaux permet la naissance de structures qui iront plus loin que le simple activisme ayant pour but de « financer la recherche » puisque la recherche de toute façon ne se fera que sur des résultats brevetables.

Les traitements peuvent également être abandonnés, notamment quand un concurrent propose une version générique ou quand le processus de fabrication devient trop coûteux alors que la plupart des médicaments sont aujourd’hui déjà sous-traités en particulier en Inde.

Ainsi, les premiers militants du sida étaient motivés en partie par leur conviction que les acteurs traditionnels de la recherche ne se soucieraient pas d’une maladie frappant principalement les groupes marginalisés et stigmatisés (Indyk et Rier, 1993). De même, les militants français de la dystrophie musculaire, ont pensé à une époque qu’ils étaient abandonnés par le corps médical et les scientifiques (Callon et Rabeharisoa 2003, p. 197). Dans les deux cas, les militants ont conclu que leur sort était entre leurs mains.

Le problème principal auquel se heurtent ces groupes n’est pas de trouver un médicament plus efficace que les médicaments existants, les systèmes de criblage automatisés (high throughput assay) et aujourd’hui les analyses in-silico, permettent d’obtenir de bons candidats rapidement. Le problème principal est plutôt de démontrer aux autorités de régulation, aux médecins et aux patients l’efficacité de ce médicament chez l’homme. C’est là que se situe l’essentiel des coûts d’introduction d’un nouveau médicament.

Quand un militaire s’empare du problème Insatisfait de ses options de traitement, un patient et ancien général Israélien, Dan Vesely, a demandé a regroupé autour de lui, un petit groupe d’entrepreneurs et de chercheurs pour rechercher les recherches publiées sur la maladie de Parkinson. Ils ont vite remarqué l’étude intéressante de 2013, publiée et oubliée, sur l'effet possible du mannitol sur les patients atteints de la maladie de Parkinson.

Dan Vesely et certains partenaires ont contacté le professeur Dan Segal de l'Université de Tel-Aviv, qui avait codirigé l'équipe de recherche, et ont demandé à se rencontrer. Vesely raconte que le professeur Segal déclare au cours de la rencontre que tout sa recherche avait simplement été mis de côté, car il n’y avait aucune incitation financière pour les sociétés pharmaceutiques.

Dan Vesely veut alors de tester le mannitol sur lui-même, mais ses partenaires l’en dissuadent. Leur argument est que cela serait inefficace, et qu’il vaudrait mieux organiser un ensemble d’essais cliniques classiques. Au lieu de cela, ils ont accepté de tester le mannitol sur un certain nombre de patients atteints de la maladie de Parkinson.

Faute d’une société pharmaceutique disposée à investir dans la recherche clinique, ils cherchent alors à lancer leur propre société : CliniCrowd.

Inspiré par des projets de crowdsourcing similaires comme PatientsLikeMe, ou d’autres plus informels, le groupe créé un site Web destiné aux patients atteints de la maladie de Parkinson qui acceptent de prendre du mannitol régulièrement pendant une période prolongée. La société demande aux patients s'inscrivant sur le site de répondre à une enquête mensuelle détaillée sur leur santé, les symptômes de la maladie de Parkinson et la façon dont ils prenaient du mannitol.

Cette alternative ne constitue pas un véritable substitut aux essais cliniques « appropriés ». La plateforme d'enquête ne dispose pas d'un groupe témoin et la surveillance des patients est effectuée via le site de manière volontaire et indépendante, et non par un médecin. Néanmoins, ils génèrent des données préliminaires permettant de justifier la nécessité d’une recherche clinique plus formelle. Les fondateurs de CliniCrowd ont initialement envisagé de commercialiser directement le mannitol, mais ont décidé de ne pas le faire, pour éviter des conflits avec leurs recherches.

En fait, même si les perspectives de rentabilité de CliniCrowd sont relativement limitées, ils ont néanmoins choisi de l’enregistrer en tant que société plutôt qu’en tant qu’organisation à but non lucratif. En effet, les organisations à but non lucratif israéliennes sont strictement réglementées notamment dans le processus d’obtention d’un financement.

Ils ont créé la société en août 2016 et en début 2021, 2 480 patients s'étaient inscrits sur la plateforme dédiée à la recherche sur le mannitol pour la maladie de Parkinson. Parmi eux, 1 364 (55 %) avaient rempli des questionnaires à plusieurs reprises. Il était également possible de partager les données stockées avec le médecin traitant.

La principale valeur de cette action consistait à attirer des scientifiques accrédités pour mener des essais à plus grande échelle. Les données initiales de CliniCrowd ont suscité la pression du public, conduisant à leur tour à une étude clinique formelle, lancée en 2018 au centre médical Hadassah de Jérusalem. Cette étude (https://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT03823638), menée grâce à un financement public, examine les effets du mannitol sur la maladie de Parkinson. Même si l’étude de phase II ne montre pas, pour des raisons statistiques, une amélioration des patients recevant du mannitol par rapport au groupe de contrôle, c’est un premier effort. Après tout si les effets du mannitol sont manifestes à très court terme, il ne s’agit pas d’un essai en double aveugle.

Sans la pression exercée par le public, il est peu probable qu’un essai ait été lancé. Les résultats des travaux de CliniCrowd, n'ont pas remplacé la recherche clinique, mais contrairement à l'étude initiale sur le mannitol sur les mouches des fruits et les souris, ils ont créé un ensemble de données sur les patients difficiles à ignorer.

Evolution du discours de CliniCrowd

La position de CliniCrowd vis-à-vis de l’establishment biomédical a évolué au cours de sa courte histoire. Dans les premiers entretiens, les fondateurs ont vivement critiqué l’industrie pharmaceutique. Les premiers supports promotionnels de CliniCrowd, destinés au grand public, soulignaient à plusieurs reprises la réticence de l'industrie pharmaceutique à examiner l'effet du mannitol sur les patients atteints de la maladie de Parkinson. Lors d’une conférence de neurologues début 2017, les délégués de CliniCrowd n’ont eu que quelques minutes pour présenter, et la plupart des participants à la conférence ont ignoré leur discours.

Cependant, au fur et à mesure que le travail de terrain avançait, il y a eu un changement dans l’attitude des employés de CliniCrowd, dans le discours de l’entreprise et dans l’attitude des médias. Le choix des termes « compléments alimentaires » et « aliments fonctionnels » plutôt que « médicament » reflétait la décision tactique de CliniCrowd de cesser de résister aux sociétés pharmaceutiques, en faveur de la création d'un canal d'influence et d'une action complémentaire, en recadrant le mannitol comme une nouvelle substance dans le marché des compléments alimentaires.

Cette tendance conforte l’analyse de Hess (2016, pp. 46-47) selon laquelle les challengers déplacent leur attention du remplacement des acteurs industriels vers la complémentarité. En cela, cela fait également écho à la recherche sur le sida, où des militants initialement profondément hostiles aux institutions scientifiques et pharmaceutiques ont finalement choisi de coopérer avec eux (Petersen et al. 2019 ; Harrington 1997 ; Maguire et al. 2004).

Présenter le mannitol en aliment fonctionnel s'est avéré une manœuvre payante. En effet, des chercheurs ont noté quelques années plus tard un changement d’attitude parmi les médecins « C'est un complément alimentaire. Cela n'aide peut-être pas, mais ce n'est pas nocif » .

Comme un médecin l'a expliqué :

Je pense qu'aucun médecin n'aime que le patient vienne et dise : « Écoutez, j'ai trouvé un traitement. » La plupart du temps, je dois m'assurer qu'il a les pieds sur terre et je dois lui expliquer pourquoi, très probablement, en son cas, ça ne marchera pas. C'était aussi ma première réponse au mannitol, une résistance totale, ne pas vouloir qu'ils le prennent... L'attitude change quand il y a déjà des informations et une masse de patients qui ont rassemblé et documenté leur utilisation de manière ordonnée. De plus, ils ne sont pas venus dire que c'était un médicament magique, mais plutôt qu'il pouvait aider à soulager certains symptômes... Je suggère aux patients, surtout au début, de se renseigner sur le mannitol. Je ne l’exclus certainement pas, bien au contraire.

les cas de science inachevée abondent.

Cependant il ne s’agit là que d’un exemple plutôt réussi, même si l’on se limite à la maladie de Parkinson, les cas de science inachevée abondent. Il serait intéressant d’étudier les polyphénols tels l’Acide protocatéchique que l’on trouve dans divers produits naturels, la baicaléine, epigallocatechin-3-gallate. Les ingrédients actifs du ginseng, en particulier le Rb1, peuvent agir pour stabiliser les oligomères αSN non toxiques avec une teneur négligeable en feuilles β.

Des composés de pyrazole peuvent moduler les oligomères αSN. Cela conduit à l’efficacité confirmée de l’Anle138b dans différentes études in vitro et in vivo, qui corroborent également sa capacité à stopper la progression de la maladie et à prévenir la neurodégénérescence. Actuellement, Anle138b est en essai clinique de phase I.

Il est intéressant de noter que la β-synucléine, la protéine de 134 résidus de la famille des synucléines, a montré sa capacité intrinsèque à prévenir la fibrillation de l'αSN par liaison compétitive pour interférer avec les étapes de nucléation et d'agrégation.

Conclusion CliniCrowd ou PatientsLikeMe ne sont pas forcément les seuls possibilitées d’activisme de malades, mais ce sont des exemples intéressants qui montrent qu’il ne suffit pas de « financer la recherche » il faut aller plus loin.

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Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson à un stade avancé sont souvent confrontées à des problèmes de mobilité qui peuvent avoir un impact important sur leur qualité de vie et diminuer leur autonomie. Ce problème comprend la raideur musculaire, la lenteur des mouvements, le gel de la démarche (freezing), les problèmes de démarrage et d'arrêt des mouvements et l'instabilité posturale. Ces troubles répondent souvent mal aux thérapies standards qui se concentrent principalement sur les zones du cerveau directement touchées par la perte de neurones producteurs de dopamine. Il est donc nécessaire de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques pouvant aider à résoudre ces problèmes.

Bien qu'il existe déjà un certain nombre d'approches pharmacologiques (par exemple dopaminergiques et au-delà de la dopamine), non pharmacologiques (physiothérapie et signalement, entraînement cognitif et stimulation cérébrale non invasive) et chirurgicales du gel de la marche (c'est-à-dire stimulation cérébrale profonde à deux sites, programmation en boucle fermée), une approche collaborative intégrée des recherches futures dans ce domaine complexe sera nécessaire pour étudier systématiquement de nouvelles avenues thérapeutiques. Les traitements classiques de la maladie de Parkinson ciblent des régions du cerveau directement touchées.

Une notion évoquée depuis quelques années et déjà testée sur quelques patients, au contraire, cible la zone de la moelle épinière responsable de l'activation des muscles des jambes lors de la marche. Or, la moelle épinière est sous le contrôle volontaire du cortex moteur, dont l’activité est affectée par la perte des neurones dopaminergiques. Il y a différentes théories, mais essentiellement ces théories disent que les signaux reçus par la moelle épinière sont perturbés et/ou affaiblis par la perte des neurones producteurs de dopamine.

Mais transformer cette théorie en pratique n’est pas été facile. Les études antérieures de stimulation de la moelle épinière ont été souvent vantées comme ayant produit une amélioration spectaculaire chez les patients, mais des études ultérieures portant sur des groupes de patients plus importants n'ont pas montré de tels résultats.

Des équipes de recherche françaises et suisses ont d'abord développé et testé une neuroprothèse chez un modèle de primate non humain reproduisant les déficits locomoteurs dus à la maladie de Parkinson. Le dispositif a permis non seulement de réduire les déficits locomoteurs, mais aussi de restaurer la capacité de marche dans ce modèle en réduisant les phénomènes dits de « gel ».

Ce qui diffère les tentatives précédentes des travaux actuels, c’est que la nouvelle technologie stimule les six principaux nerfs entrant dans la moelle épinière selon un schéma qui correspond à celui de l’activation des motoneurones actifs au cours de la marche.

Les tentatives précédentes de stimulation de la moelle épinière ont échoué car elles stimulaient les centres locomoteurs dans leur ensemble sans tenir compte de la physiologie. Dans le cas présent, il s'agit d'une stimulation qui se superpose au fonctionnement naturel des neurones de la moelle épinière en stimulant de manière spatio-temporelle coordonnée les différents groupes musculaires responsables de la marche.

Les résultats suggèrent qu’avec la bonne technologie, il est possible de détecter l’intention de mouvement d’une personne et d’établir une communication bidirectionnelle avec le système nerveux. enter link description here Un patient Bordelais, Marc, est touché depuis plus de 30 ans par la maladie de Parkinson. Marc s'est porté volontaire il y a deux ans pour recevoir une neuroprothèse, composée d'un champ d'électrodes placé contre la région de sa moelle épinière qui contrôle la marche et d'un générateur d'impulsions électriques implanté sous la peau de son abdomen. La neuroprothèse, doit détecter ce qu’il essaye de faire et stimule ces signaux nerveux. La neuroprothèse cible la région lombo-sacrée de la moelle épinière, qui est impliquée dans le contrôle des muscles des jambes et dans la génération de l'acte de marche. Le dispositif a nécessité des ajustements considérables (plusieurs mois à temps plein) avant de pouvoir être utilisable. Bien entendu la presse est beaucoup plus optimiste et annonce seulement quelques semaines de rééducation. enter image description here Marc, comme de nombreux patients atteints de la maladie de Parkinson, était déjà équipé d'un dispositif de stimulation cervical profond (DBS). Aussi les chercheurs ont utilisé à la fois la stimulation cérébrale profonde, et la modulation de l’activité des motoneurones situés dans cette zone lombo-sacrée de la moelle épinière. Mais les chercheurs peuvent aussi traiter des patients non-équipé de ce dispositif. Dans les études sur les primates non humains, la neuroprothèse était reliée au cerveau des animaux pour provoquer une boucle de contre-réaction. Lorsque ces électrodes vertébrales étaient allumées, le gel de la démarche normalement observé chez Marc disparaisse presque, et ces effets positifs étaient observés que son simulateur DBS soit allumé ou éteint.

Notamment ils devront maintenant tester chez beaucoup plus de personnes atteintes de la maladie, y compris celles sans DBS, dans le cadre d'essais cliniques afin d'explorer davantage les avantages potentiels et les effets secondaires/risques de cette nouvelle thérapie expérimentale.

Comme il s’agit d’une procédure très invasive, elle ne pourra sans doute pas être opérée sur tous les malades, mais elle pourrait aider à restaurer le mouvement chez les personnes en bonne santé, atteintes de la maladie de Parkinson à un stade avancé, dont les médicaments ne fonctionnent plus bien.

D'autres chercheurs préviennent cependant que s'il s’agit d’une approche attractive, davantage de données sur les patients sont cependant nécessaires, et ils s’inquiètent du fait que les patients atteints de la maladie de Parkinson réagissent très bien aux placebos. Au-delà de la possibilité d’un effet placebo, des experts extérieurs ont également exprimé leurs inquiétudes quant au fait que le spectre d'atteintes physiologiques lors de la maladie de Parkinson est large et que différentes personnes peuvent réagir très différemment à un traitement, inquiétudes reconnues par les chercheurs.

Les scientifiques travaillent maintenant au développement d'une version commerciale de la neuroprothèse intégrant toutes les fonctionnalités essentielles pour une utilisation quotidienne optimale. Des essais cliniques sur un plus grand nombre de patients devraient également démarrer l'année prochaine. « Notre ambition est de généraliser l'accès à cette technologie innovante afin d'améliorer significativement la qualité de vie des patients souffrant de la maladie de Parkinson, partout dans le monde », concluent-ils.

Courtine et Bloch ont cofondé une société, Onward Medical, basée aux Pays-Bas, qui travaille à commercialiser ce travail. Onward a levé un total de 168 millions de dollars.

Courtine a déclaré que en ce qui concerne des essais cliniques de taille plus importante en double aveugle, la Food and Drug Administration voudrait au moins discuter de l'utilisation d'un placebo ou d'un contrôle fictif, et pourrait en exiger un. Les essais cliniques en double aveugle pose un problème éthique: Celui qui est que l'on fait espérer à des dizaines ou centaines de personnes que leur état va s'améliorer, mais en fait leur traitement est délibérément ineffectif. C'est pour cela que l'on réalise maintenant des essais multiples simultanés où les patients reçoivent tous un traitement qui n'est jamais un placebo. Cela nécessite un traitement statistique un peu plus compliqué mais qui tout aussi rigoureux que celui effectué dans les inhumains essais en double aveugle.

Courtine espère que la FDA sera peut-être disposée à ne pas inclure de branche de contrôle fictif dans les études cliniques futures, étant donné la difficulté de le faire. Un patient peut ressentir l’activation de l’appareil, ce qui rend difficile les essais cliniques en double aveugle.

La prochaine étape consistera à essayer d’implanter le dispositif chez six autres volontaires atteints de la maladie de Parkinson, ce qui, selon Courtine, se produira au cours de la prochaine année. Le travail est financé par la Fondation Michael J. Fox dans le cadre d'une subvention de plus d'un million de dollars.

Comme pour tous les programmes de développement de médicaments, il ne suffit pas d'avoir un essai clinique de phase III réussi, il faut aussi que de très nombreux praticiens soient capable de le maîtriser et de comprendre les implications et disposent d'une l'infrastructure adaptée. Cela nécessite des campagnes massives d'information à travers des articles didactiques dans des revues spécialisées, des ateliers lors des conférences et des séances de formation in-situ. C'est la partie du développement de nouveaux médicaments dont on ne parle jamais et qui est pourtant la plus coûteuse.

"L'idée est vraiment, après cette première phase, de lancer un essai pivot à grande échelle pour réellement valider la sécurité et l'efficacité de la thérapie et la rendre disponible pour les personnes qui en ont besoin", a déclaré Courtine. « Bien sûr, ce n’est pas demain. Nous parlons d’au moins cinq ans de développement et de tests. Mais nous sommes certainement déterminés, avec Onward Medical, à franchir cette prochaine étape.

« Cette recherche en est encore à ses débuts et nécessite beaucoup plus de développement et de tests avant de pouvoir être mise à la disposition des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Il s’agit cependant d’un pas en avant important et passionnant et nous espérons voir cette recherche progresser rapidement. »

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SCFAs may improve Parkinson's disease

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Diet plays an important role in Parkinson's disease

Parkinson’s disease is one of the most common progressive systemic neurodegenerative disorders, affecting millions of people worldwide. Despite intensive research, the cause of neurodegeneration is not fully understood, so the current state of research assumes a multifactorial etiology. In addition to sporadic forms of genetic predisposition, environmental factors, including diet, play a crucial role. Gastrointestinal symptoms are often the first nonmotor symptoms in Parkinson’s disease, in addition to olfactory dysfunction, which in most cases occur years to decades before the first motor symptoms, i.e., rigor, tremor, and akinesis. enter image description here Parkinson’s disease incidence rates are rising, it has been linked to the shift in the consumption of Western-style diets since the 1980s'. Growing evidence supports the idea that microbial dysbiosis and a proinflammatory intestinal environment are central components of the pathogenesis of Parkinson’s disease. It's some time that on online forums (the "grey literature") Parkinson's patients say that using butyric acid greatly improved their symptoms. Butiric acid is one of the height SCFAs. Short-chain fatty acids are a major group of metabolites involved in the microbiome-gut interaction and are produced through the anaerobic fermentation of dietary fibers. SCFAs have been investigated as having a possibly positive effect on several neurodegenerative diseases. As for any powerful nutrient, SCFAs may have uncomfortable side effects.

In Parkinson’s disease patients, the levels of SCFA-producing bacteria and fecal SCFAs are significantly reduced.

In a recent study investigating the potential therapeutic effect of propionate, the authors observed a putative neuroprotective effect in addition to immune regulation. Consumption of prebiotic fibers has recently been tested in a small cohort of Parkinson’s disease patients over 10 days. However, SCFA supplementation in Parkinson’s disease patients over a prolonged period has not yet been evaluated. In this pre-print article, the authors conducted an impressive clinical study over 6 months to investigate direct supplementation of the SCFAs propionate and butyric acid (butyric acid) and the prebiotic 2′-fucosyllactose. This study was supported by BASF Nutrition & Health Division.

There were three arms: * propionate+butyric acid capsules (butyric acid: 2550 mg; propionate: 1260 mg) with 2400 mg placebo, * 3250 mg 2' fucosyllactose capsules with 3200 mg placebo * 3250 mg 2' fucosyllactose capsules with 3810 mg propionate+butyric acid capsules daily for up to 6 months in combination with existing PD-specific therapy. 2'-fucosyllactose is an oligosaccharide. It is the most prevalent human milk oligosaccharide (HMO) naturally in human breast milk. 2'-fucosyllactose protects against infectious diseases, it also stimulates the growth of specific bifidobacteria. 2' fucosyllactose is known to protect against Campylobacter jejuni, Salmonella enterica serotype Typhimurium, Helicobacter pylori, etc. The capsules were provided by BASF.

The primary endpoints of this study were the impact on microbiome diversity and composition as well as changes in SCFA concentration in stool and serum. The secondary endpoints were the effect on the clinical parameters defined by The Movement Disorder Society-Sponsored Revision of the Unified Parkinson's Disease Rating Scale (MDS-UPDRS III), levodopa equivalent daily dose (LEDD), PANDA, and olfactory score.

The study was performed from November 2019 to August 2020. This clinical trial was registered in the German Clinical Trials Register (DRKS; registration number DRKS00027061). A total of 72 participants were randomized and assigned to one treatment group upon recruitment.

Individual subjects were seen at the outpatient clinic every 3 months after initiation of supplementation and underwent a complete neurological assessment performed by a certified neurologist.

Improved clinical outcome upon 6 months supplementation in Parkinson’s disease patients.

Supplementation was generally well tolerated. All three interventions (treatments) globally led to a decrease (so an improvement in Parkinson's disease symptoms) in MDS-UPDRS III scores and LEDD over 6 months. This means that the patient's motor function improved, and they needed less medication. Yet in every intervention group, there were few patients with unchanged or increasing MDS-UPDRS III scores over time. Each group on average improved by seven points on MDS-UPDRS III scores, amazingly the improvement was more pronounced for patients who had high scores (patients who were in worst conditions). Yet an improvement of seven points on a scale which has 260 points is very minor.

Improvement in the sense of smell (olfaction) was only observed in the group that received 2' fucosyllactose and the combination group (2' fucosyllactose+butyric acid+propionate).

Cognitive function globally improved in all groups, as indicated by positive results in the PANDA test.

To gain insight into the mechanisms underlying successful SCFA intervention, the authors combined all 3 intervention groups and stratified them into responders (R: MDS-UPDRS III V2 < MDS-UPDRS III baseline) and nonresponders (NR: MDS259 UPDRS III V2 ≥ MDS-UPDRS III baseline). The scientists then selected the 20% of patients with the lowest and highest front numbers and sorted them into two clusters. These clusters included patients with the best/worst responses to intervention.

Scientist's analysis revealed that Streptococcus sp001556435 and Agathobacter rectalis contributed to the prediction of nonresponders, whereas SFEL01 sp004557245 had a significant impact on the prediction of responders. Agathobacter rectalis is a SCFA-producing bacterium.

In summary, SCFA supplementation may be a promising disease-modifying strategy in Parkinson’s disease, hence, a follow-up phase III clinical trial to investigate the therapeutic potential of SCFAs in Parkinson’s disease is warranted. Yet it's hard to see how a so minor improvement would lead to a market agreement. Another question is how this improvement scales with time, does it persist, does it improve further, or on the contrary, does this effect disappear?

Discuss it on the Parkinson's disease forum

It's well recognized that physical activity plays a very important role for patients with Parkinson's disease. It may be responsible for systemic and in particular neuronal plasticity, but there is little scientific research on this topic. enter image description here Indeed, during physical activity, a number of myokines and metabolites are released into the bloodstream, many of which can cross the blood-brain barrier and exert effects on the central nervous system.

Research has demonstrated that physical activity not only prevents cognitive decline and the risk of dementia in older adults and other neurodegenerative diseases, but also alleviates motor deficits, and alleviates neurological impairments.

Furthermore, recent studies have indicated that intensive and cognitively demanding programs can induce plastic changes in the brain in people with Parkinson's disease. In healthy subjects, the beneficial effects induced are mediated by an improvement in mitochondrial function and mitophagy.

This is relevant since mitochondrial dysfunction is a key phenomenon associated with early-onset Parkinson's disease, which occurs before the onset of motor symptoms.

Indicators of the neurodegenerative process of Parkinson's disease can be detected in the fibroblasts of patients with Parkinson's disease. Recent studies examining skin fibroblasts from patients with Parkinson's disease have indeed revealed metabolic and mitochondrial abnormalities.

The PARKEX trial is an open-label randomized clinical trial.

The PARKEX study is the first clinical trial that aims to evaluate the effects of two programs on the mitochondrial function of skin fibroblasts from patients with Parkinson's disease, as well as their impact on motor function, quality of life, sleep, cognitive aspects, and mood.

Two different physical activity and cognitive programs are designed to study the effect on mitochondrial function in skin fibroblasts from patients with Parkinson's disease. The first group will undergo basic physical training focused on strength and resistance. The second group will participate in exercises combined with motor and cognitive exercises. Participants will have to adapt to complex motor execution tasks. A third group, the sedentary group, will serve as a control. The intervention in both programs will last 3 months. The interventions will be carried out in groups, with 8 patients per group, and each session will last 60 minutes. The intervention programs will be structured in 3 cycles of 4 weeks. From the third week onwards, the workload will gradually increase.

In both physical activity programs, the exercises will target large muscle groups. Depending on the resistance put in place and the exercises, different muscles can be worked concentrically and eccentrically: lower limbs, upper limbs, and trunk. The Exxentric kBox4 device will be adapted with special harnesses, wall anchors, and support bars, depending on the patient's needs.

In addition to the main muscle groups, special attention will be given to key muscles involved in the gait cycle, such as the tibialis anterior, medial gastrocnemius, rectus femoris, and hamstrings, from a biomechanical perspective. This aspect will be common to both programs, the only difference being that the physical activity program will have a greater workload than the group with motor and cognitive exercises.

Hopefully, the implementation of functional programs and exercises over 12 weeks should have a positive impact on mitochondrial function. These improvements should translate into potential neuroprotective effects.

Discuss it on the Parkinson's disease forum

On parle beaucoup actuellement des bienfaits des agonistes des récepteurs GLP-1 comme le semaglutide. Cette revue discute des liens potentiels entre le diabète sucré de type 2 d’une part et la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson d’autre part. L’article explore aussi le rôle des agonistes des récepteurs GLP-1 dans ces maladies. Voici les principaux points:

Caractéristiques physiopathologiques du diabète de type 2 et des maladies neurodégénératives:

Le diabète de type 2 est associé à une inflammation chronique caractérisée par des taux élevés de molécules pro-inflammatoires comme les cytokines (IL-1β, IL-6, TNF-α). Des marqueurs inflammatoires similaires sont retrouvés chez les patients atteints de maladie d'Alzheimer, à la fois dans le plasma et dans le liquide céphalo-rachidien. La maladie de Parkinson présente également un stress oxydatif et une inflammation précoces. Cela a parfois aussi été évoqué dans la SLA (maladie de Charcot). Le texte suggère une caractéristique commune appelée « résistance cérébrale à l’insuline » dans les maladies neurodégénératives et le diabète, où la signalisation de l’insuline (ou sa réponse) dans le cerveau est perturbée.

Les épisodes répétés d'hypoglycémie et d'hyperglycémie chronique sont des facteurs de risque de maladies neurodégénératives

  • L'hypoglycémie peut provoquer la mort des cellules neuronales, l'agrégation plaquettaire et la formation de fibrinogène, entraînant des événements microvasculaires et des dommages aux régions cérébrales liées à la mémoire.
  • L'hyperglycémie chronique peut conduire à la formation de produits finaux de glycation avancés (AGE), favorisant l'inflammation, le stress oxydatif et le développement d'une pathologie de type maladie d'Alzheimer.

Les complications microvasculaires du diabète sont associées à des troubles cognitifs

Les personnes atteintes de diabète de longue date présentent davantage de lésions vasculaires, de différences dans la structure cérébrale et de changements fonctionnels que celles qui ne sont pas diabétiques. Les lésions vasculaires dans la structure cérébrale sont évidemment la cause de dégradations cognitives, sensorielles et motrices.

Principaux effets des agonistes des récepteurs GLP-1

Les récepteurs GLP-1 se trouvent dans diverses régions du cerveau. Le GLP-1 et ses analogues peuvent traverser la barrière hémato-encéphalique (BBB). Ces médicaments ont été étudiés comme traitements potentiels contre les maladies neurodégénératives en raison de leurs propriétés neuroprotectrices, notamment en réduisant l’inflammation et le stress oxydatif, en favorisant la survie cellulaire et en améliorant la sensibilité à l’insuline dans le cerveau.

Risque cognitif et agonistes des récepteurs GLP-1

Des études cliniques ont examiné si les agonistes des récepteurs GLP-1 pouvaient préventivement réduire l'incidence des maladies neurodégénératives. Elles montrent qu’il y aurait un risque plus faible de développer une maladie neurodégénérative en cas d'utilisation d’un agoniste des récepteurs GLP-1 chez les patients diabétiques. Une étude danoise a également montré une diminution du risque de maladies neurodégénératives avec les agonistes des récepteurs GLP-1 ainsi qu’avec d'autres traitements antidiabétiques. De même, une étude clinique sur la maladie de Parkinson a montré une association inverse entre les mimétiques du GLP-1 et l’apparition de la maladie de Parkinson.

Des recherches en cours examinent les effets cognitifs de divers agonistes des récepteurs du GLP-1, notamment l'exénatide, le liraglutide et le sémaglutide.

Le texte souligne cependant que même si les études des médicaments antidiabétiques dans la gestion d'autres maladies chroniques comme l'insuffisance cardiaque et rénale, montrent des améliorations de certains marqueurs cérébraux, elles n’ont pas démontré de manière concluante une corrélation avec les scores cognitifs.

Bien entendu ce type de médicament souffre aussi d’effets secondaires désagréables et peut même favoriser l’apparition de certains cancers.

Parkinson's disease can start as an autoimmune disease

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Constipation and sialorrhea (impaired swallowing) have been considered to be important factors of neurodegenerative diseases (Parkinson's disease, but it is also common in ALS, Alzheimer, and autistic disorders), although the exact mechanism is still controversial. Constipation and dementia have similar epidemiological characteristics. A study found that people with Alzheimer's disease and constipation decline nearly 3 times quicker than people with Alzheimer's disease but no constipation. enter image description here Constipation is present in approximately 70% of Parkinson's disease patients, is 3-fold more prevalent in Parkinson's disease patients than healthy controls, and occurs as early as 20 years prior to the onset of motor symptoms. Inflammatory bowel disease patients who receive anti-tumor necrosis factor alpha (TNF-α) therapy exhibit a 78%–100% reduction in Parkinson's disease incidence compared with those who do not receive such therapy.

Constipation is often neglected by scientists and doctors who attribute it to poor hygiène, poor diet, lower water intake, comorbidities (stroke, diabetes), and brain health degradation. In consequence, constipation symptoms are treated with pharmacologic drugs, while underlying causes are ignored and therefore not treated.

Most studies on constipation in dementia patients focus on the population with α-synucleinopathies [Parkinson’s disease dementia, dementia with Lewy bodies]. Studies have shown that total truncal vagotomy, but not selective vagotomy, was associated with a lower prevalence of Parkinson's disease which hints at propagation of the disease from the gut to the brain via the vagus nerve.

20 years ago Heiko Braak hypothesized that in Parkinson's disease, a pathogen reaching the gut initiates pathology that spreads to the CNS. The main portals for the central delivery of α-synuclein are thought to be the olfactory bulb and vagus nerve.

Peripheral inflammation is likely implicated in PD pathogenesis because high levels of pro-inflammatory cytokines (e.g., TNF-α, interleukin [IL]-1β, IL-6, and interferon [IFN]γ) are found in PD patients and correlate negatively with disease duration. This is true also in ALS, or Alzheimer's disease.

PD patients also possess circulating T cells, mostly CD4+ subtypes, which recognize specific α-syn-derived neo-epitopes. T cells are one of the important types of white blood cells in the immune system and play a central role in the adaptive immune response. This immune response is restricted to patients carrying a specific HLA haplotype (B∗07:02 C∗07:02 DRB5∗01 DRB1∗15:01 DQA1∗01:02 DQB1∗06:02).

There are several immune cell types. White blood cells include three main subtypes; granulocytes, lymphocytes, and monocytes.

  • CD8+ T cells are cytotoxic lymphocytes, they kill virus-infected cells, as well as cancer cells. CD8+ T cells are also able to use small signaling proteins, known as cytokines, to recruit other types of cells when mounting an immune response.

  • CD4+ T cells, function as "helper cells". They activate memory B cells and cytotoxic T cells, which leads to a larger immune response. They also secrete cytokines.

  • Regulatory T cells provide a mechanism of tolerance, which prevents immune cells from inappropriately reacting against their own cells. Alas, these same regulatory T cells can also be co-opted by cancer cells to prevent the recognition of, and an immune response against, tumor cells.

A different kind of lymphocyte, Memory B cells circulate in the bloodstream in a quiescent state, sometimes for decades. Their function is to memorize the characteristics of the antigen that activated their parent B cell during an initial infection such that if the memory B cell later encounters the same antigen, it triggers an accelerated and robust secondary immune response.

In each vertebrate cell, protein molecules are continually synthesized and degraded. Some small parts of degraded proteins (peptides) are sent to the surface of the cell where MHC molecules on the cell surface keep them and display them at the intention of the host's leukocytes.

These peptides are specific to one host, so if a leukocyte encounters a cell that displays peptides that are known to be from pathogens, they kill the cell. For most cell types this is not a threat to the host's health as many cell types are quickly renewed, yet this is damaging some cell types such as neurons which reproduce slowly or not at all (motorneurons).

These small peptides displayed by MHC molecules at the surface of vertebrate cells are called epitopes. MHC molecules constitute a very wide class of molecules with many types and sub-types. In humans, MHC molecules are called HLA molecules.

It's known that α-synuclein, the molecule which causes Parkinson's disease, is recognized by CD4+ T cells. One epitope, α-syn32-46 (a part of the α-synuclein molecule), binds with a strong affinity to the HLA-DRB1∗15:01 allele which is implicated in autoimmune diseases. This may not be an accident but on the contrary some anti-microbial mechanism. A parallel could be drawn with beta-amyloids in Alzheimer's disease. enter image description here Scientists just reported that making a mouse model with leucocytes that react to a subset of α-synuclein molecule, triggers intestinal inflammation, leading to transient constipation and weight loss, yet with no detectable effects in the central nervous system (CNS). In other words, far from defending the body, the leucocyte of this mouse model are attacking their own body cells. Given that this auto-immune artificially created disease implicated a part of the molecule incriminated in Parkinson's disease and creates effects found in Parkinson's patients, it is reasonable to suspect it has some similarity with human disease.

More precisely the scientists created a mouse strain lacking major histocompatibility complex class II (MHCII) and expressing the human HLA-DRB1∗15:01 allele. This was to model PD patients who possess circulating T cells that recognize specific α-synuclein (α-syn)-derived epitopes.

Next, the authors had to make the mice's immune system to react α-synuclein derived epitopes. They used a classic strategy which is to administrate the peptide along with some immunologic adjuvant. Vaccines commonly use such immunologic adjuvants. The authors used myelin oligodendrocyte glycoprotein peptide (MOG)35–55 plus complete Freund’s adjuvant (CFA) emulsion combined with i.v. administration of Bordetella pertussis toxin. The idea between this complex assemblage is that when leucocytes will recognize the adjuvant as hostile, CD4+ T cells will associate it with α-synuclein derived epitopes. So when CD8+ T cells will encounter cells with such epitopes, they will kill them.

This triggered intestinal inflammation and loss of enteric neurons in the submucosal plexus (SP) of the small intestine, leading to transient constipation and weight loss, with no detectable effects in the CNS. Bulk RNA sequencing (RNA-seq) of the gut reveals that α-syn32-46 immunizations induce innate and adaptive immune responses and IFN signaling. Single-cell RNA-seq (scRNA-seq) of immune cells showed altered gene signatures in CD4+ TH1 and TH17 lamina propria lymphocytes from complete Freund’s adjuvant (CFA)/α-syn32-46-immunized mice, characteristic of antigen-experienced tissue-resident memory (TRM) cells found in mucosal barriers during infection and chronic inflammation.

Depletion of CD4+, but not CD8+, T cells partially rescued enteric neurodegeneration, which confirms the hypothesized mechanism where CD4+ are responsible for immunization. In human inflammatory bowel disease, CD4+ CD69+ CD103+ TRM cells are proposed to accumulate in the gut and trigger intestinal inflammation.57,62 A similar CD4+ TRM population (CD161+ CCR5+) produces proinflammatory cytokines in Crohn’s disease.

Thus, interactions of α-syn32-46 with the HLA-DRB1∗15:01 allele are critical for the induction of enteric features resembling those seen in prodromal Parkinson's disease, suggesting that additional hits may be required for the development of CNS symptoms.

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus courante, caractérisée par des tremblements, des mouvements ralentis, de la rigidité et des troubles cognitifs. La maladie de Parkinson affecte les neurones dopaminergiques de la substantia nigra du mésencéphale.

Une caractéristique particulière de la maladie de Parkinson est l'accumulation d'α-synucléine dans les neurones dans le cadre d'inclusions protéiques, les corps de Lewy. Comme les patients atteints d'autres maladies neurodégénératives, les patients atteints de la maladie de Parkinsons ont des biomarquers et des symptomes qu'on associe habituellement à d'autres maladies.

Il est à noter que 60% des malades d'Alzheimer ont des dépôts d'α-synucléine dans l'amygdale, et que certains patients atteints de maladie de Parkinson ont une accumulation d'Aβ dans le cerveau. Cela suggère que des voies spécifiques menant au développement de la maladie de Parkinson ou de la maladie d'Alzheimer convergent, provoquant l'apparition de signes communs.

Le rôle du cholestérol dans la maladie de Parkinson reste controversé. Un HDL sérique plus élevé est associé à une fonction cognitive plus faible chez les femmes atteintes de MP.

Une étude de radeaux lipidiques isolés du cortex frontal de sujets atteints de maladie de Parkinson à un stade précoce a montré une diminution des acides gras polyinsaturés sans modification du contenu en cholestérol et en sphingomyéline.

L'α-synucléine comprend deux domaines de liaison au cholestérol et le cholestérol membranaire affecte son agrégation. Théoriquement, la synucléine peut perturber l'intégrité du radeau lipidique, en interagissant avec le cholestérol.

Les statines inhibent l'agrégation de l'α-synucléine dans une culture neuronale et l'ajout de cholestérol exogène augmente l'agrégation de l'α-synucléine.

La privation de nourriture (contrairement à ce qui est souvent répété) provoque l'agrégation de l'α-synucléine et l'apoptose, qui est associée au stress du réticulum endoplasmique, suivie d'une augmentation de la synthèse du cholestérol. Dans la maladie de Parkinson, la concentration de certains oxystérols augmente dans le cerveau en réponse à la surproduction d'espèces réactives de l'oxygène. Une alimentation riche en cholestérol réduit le rapport 24 OHC/27 OHC dans le cerveau et augmente le niveau d'α-synucléine dans la substantia nigra sans altérer le taux de cholestérol cérébral.

Plusieurs oxystérols sont associés à des maladies liées à l'âge telles que les maladies cardiovasculaires, les maladies oculaires (cataracte, dégénérescence maculaire liée à l'âge), certaines maladies neurodégénératives et les cancers. Les activités des oxystérols dans ces maladies pourraient être dues à leurs activités pro-oxydantes et pro-inflammatoires et à leur capacité à agir sur les organites cellulaires (mitochondries, peroxysomes, lysosomes) qui peuvent contribuer à activer l'apoptose et l'autophagie. Il existe des arguments soutenant que les oxystérols jouent un rôle important dans la progression de l'athérosclérose qui est impliquée dans plusieurs maladies cardiovasculaires.

Les scientifiques pensent depuis quelque temps déjà que l'hyperlipidémie est associée à un risque accru de maladie de Parkinson. En effet, les niveaux de 27-hydroxycholestérol (27-OHC), un oxystérol, sont augmentés dans le cerveau et le liquide céphalo-rachidien des patients atteints de la maladie de Parkinson. enter image description here Cependant, il reste difficile de savoir si cet oxystérol joue un rôle dans l'agrégation et la propagation de l'α-synucléine. L'objectif de scientifiques de Wuhan en Chine, était de déterminer si le 27-OHC régule l'agrégation et la propagation des α-synucléine.

Les auteurs ont étudié les deux aspects, administration et réduction de 27-OHC. Dans le premier cas, les scientifiques ont administré en sous-cutanée du 27-OHC à successivement de l'α-synucléine recombinante purifié, des cultures neuronales et un modèle murin (de souris de laboratoire) de la maladie de Parkinson. De plus, des souris knock-out CYP27A1 ont été utilisées pour étudier l'effet de la réduction du 27-OHC sur la pathologie α-synucléine in vivo.

Certes la physiologie de la souris n'a guère de point commun avec la physiologie humaine, mais c'est un progrès par rapport aux études in-vitro et celà pourrait encourager des études pré-cliniques utilisant des petits primates.

Leurs résultats confirment que 27-OHC accélère l'agrégation de α-synucléine et active l'activité d'ensemencement des fibrilles α-Syn. De plus, les fibrilles α-synucléine modifiées par 27-OHC se localisent dans les mitochondries et induisent un dysfonctionnement mitochondrial et une neurotoxicité.

L'injection de fibrilles α-synucléine modifiées par 27-OHC induit une propagation accrue de la pathologie α-synucléine et de la neurodégénérescence dopaminergique par rapport aux fibrilles α-synucléine pures. De même, l'administration sous-cutanée de 27-OHC facilite l'ensemencement de la pathologie α-Syn.

Au contraire, la suppression génétique du cytochrome P450 27A1, l'enzyme qui convertit le cholestérol en 27-OHC, améliore la propagation de l'α-synucléine pathologique, la dégénérescence de la voie dopaminergique nigrostriée et les déficiences motrices.

Ces résultats indiquent que le métabolite du cholestérol 27-OHC joue un rôle important dans la pathogenèse de la maladie de Parkinson. : 27-OHC favorise l'agrégation et la propagation de l'α-Syn. Les stratégies visant à inhiber l'axe CYP27A1-27-OHC pourraient être prometteuses en tant que traitement modificateur de la maladie pour stopper la progression de la pathologie α-synucléine dans la maladie de Parkinson. Le plus simple pour les patients est probablement d'adopter une alimentation pauvre en cholestérol et pour les scientifiques d'étudier les effets de administration de statine chez les malades de Parkinson.

Ces études ont déjà été abordés dans des publications récentes. Celle-ci aborde les effets du candesartan, simvastatin, and du fasudil chez des rats de laboratoire modèles de la maladie de Parkinson.

Celle-là fait une étude similaire de la simvastatin chez des rats.

Dans les deux cas les statines utilisées semblent avoir un effet bénéfique contre la maladie de Parkinson.

Relation entre la maladie de Parkinson et les cancers en Corée

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Les relations entre comorbidités permettent d’inférer des hypothèses sur l’étiologie de ces maladies, ou sur les médicaments qui pourraient avoir un effet notable.

On sait par exemple qu’il y a une relation directe entre d’une part le diabète ou les maladies cardio-vasculaires et d’autre part la maladie d’Alzheimer. On sait aussi qu’il y a une relation inverse entre les cancers et les maladies d’Alzheimer, de Parkinson et la SLA (maladie de Charcot).

Plus curieusement, il y a même des disparités dans le risque et la prévalence du cancer entre différentes ethnies. Les scientifiques Coréens ont donc voulu vérifier si cette relation inverse entre cancers et maladie d’Alzheimer existait aussi dans leur pays. enter image description here Une nouvelle publication étudie la relation entre la maladie de Parkinson et les cancers pour une population coréenne, et les études connexes sont rares dans la population asiatique.

Les scientifiques visaient ici à déterminer l'association entre la maladie de Parkinson et le développement ultérieur de divers cancers à partir de données longitudinales d'un échantillon représentatif d'adultes coréens âgés de ≥ 40 ans.

Ils ont d’abord sélectionné 514 866 personnes de façon aléatoires dans la base de données de l'assurance maladie nationale coréenne.

Ils ont donc constitué deux échantillons de patients à partir de cette sélection, l’un constitué des patients atteints de la maladie de Parkinson, l’autre de personnes sélectionnées au hasard mais ayant un profil socio-économique similaire.

Le premier échantillon comprenait 8381 patients diagnostiqués avec la maladie de Parkinson.

Le deuxième échantillon comprenait 33 524 participants appariés selon l'âge, le sexe, le revenu et la zone de résidence, l’état général, mais sans maladie de Parkinson.

Les associations longitudinales entre la maladie de Parkinson et le cancer en général, ainsi que 10 types courants de cancer, ont été estimées à l'aide d'une analyse de régression multivariée.

Les taux d'incidence du cancer global étaient de 11,52 et 14,09 pour 1000 années-personnes, respectivement, pour les groupes maladie de Parkinson et groupe témoin, soit un risque plus faible d’environ 20 %. Le rapport de risque ajusté de tous les types de cancer était de 0,63 chez les patients atteints de la maladie de Parkinson par rapport aux témoins appariés.

Les aHR des cancers gastrique, thyroïdien, colorectal, pulmonaire, hépatique et pancréatique et des hémopathies malignes étaient de 0,69, 0,60, 0,56, 0,71, 0,64, 0,37 et 0,56, respectivement.

Les associations entre le cancer de la vessie, de la vésicule biliaire et des voies biliaires et le cancer du rein avec la maladie de Parkinson n'étaient pas statistiquement significatives.

Si les auteurs suggèrent que cette relation inverse pourrait avoir une origine génétique (les gènes de la famille Parkin qui expriment entre autre l’α-synuclein, sont souvent réprimés dans les tissus cancéreux, ils n’ont pourtant aucune certitude sur le mécanisme à l’origine de cette relation.

In the present study, Shikonin (SHK), a naturally occurring plant naphthoquinone, was investigated for its aggregation-inhibiting activity against α-synuclein (α-syn) and its neuroprotective potential in Caenorhabditis elegans (C. elegans). enter image description here Naphthoquinones are antiprotozoal drugs. Protozoa are small organisms, which exist as solitary cells or colonies of cells. They live in water or in moist soil or inside an organism (in the lung mucus, the intestine, the paunch of certain animals, etc.). They are known to be responsible for many diseases such as malaria and certain dysentery, such as amoebosis.

Shikonin significantly inhibited α-syn aggregation, delayed the linear lag phase, and growth kinetics of seeded and unseeded α-syn aggregation.

Shikonin binding to the C-terminus of α-syn maintained α-helical and disordered secondary structures with reduced beta-sheet content and aggregate complexity. Furthermore, in C. elegans transgenic MP models, shikonin significantly reduced α-syn aggregation, improved locomotor activity, and prevented dopaminergic (DA) neuronal degeneration, indicating the neuroprotective role of shikonin.

The present study therefore highlights the potential of a natural small molecule in the prevention of protein aggregation. Studies on this and other similar molecules should be explored further, in particular it will be necessary to test their therapeutic efficacy in the management of protein aggregation and neurodegenerative diseases, on animal models closer to humans. It will start with animals such as mice models of Parkinson's disease, then with primates such as marmosets, before starting clinical studies on humans.


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