Il existe malheureusement de nombreuses hypothèses contradictoires de recherche, qui souhaitent expliquer comment SLA apparaît et progresse. L'une des plus sérieuses assure qu'il s'agit d'une protéopathie. Les causes de ces protéopathies restent inconnues mais de nombreuses éléments indiquent un déficit énergétique cellulaire. Les protéopathies ont été impliqués dans plusieurs maladies neurodégénérescentes.
Un article par Olubankole Aladesuyi Arogundade et al. montre quelque chose de nouveau et d’intéressant. Dans un article récent des scientifiques expliquent qu’ils ont trouvé des événements qui précèdent la protéopathie dans la SLA. Ils ont étudié des cellules provenant de moelle épinière de 11 patients sporadiques, de 11 patients porteurs de mutations(DPR) sur le chromosome 9 (C9-ALS) et 11 patients sains.
Dans l'ensemble, les neurones moteurs dans la C9-ALS présentaient des nucléoles plus petits par rapport aux contrôles. Étonnamment, ce rétrécissement se produit dans des neurones apparemment en bonne santé tels que définis par l'absence de TDP-43 pathologique, mislocalisation ou des foyers d'ARN antisens.
Ainsi, le stress nucléolaire qui se manifeste par le retrait nucléolaire semble être un changement en amont, avant de nombreux des principaux changements moléculaires et structurels. Mizielinska et al. avaient déjà montré que les neurones corticaux frontaux de C9-FTLD avaient une taille plus faible dans les neurones sans marqueurs pathologiques. Des résultats similaires ont été obtenus pour Alzheimer.
Ainsi, au moins deux études ont maintenant montré des résultats cohérents de rétrécissement nucléolaire en l'absence de marqueurs pathologiques tels que TDP-43 ou des répétitions de dipeptides pour le chromosome 9.
Le rétrécissement nucléolaire est parfois associé au cancer de la prostate ou à un déficit énergétique cellulaire. Même si ce n’est pas mentionné dans l’article, on pense à la piste du déficit énergétique cellulaire.